Située à l'extrême Est du chef-lieu de la wilaya, la commune de Taourga a fait, au grand bonheur de sa population, un bond qualitatif en matière de développement. En effet, le bilan des activités de l'APC, connue pourtant pour être pauvre, est des plus positifs. Le premier responsable de la commune, R. Attouchi nous dira à ce propos, avec la satisfaction du devoir accompli : « Le bilan de notre assemblée est révélateur de l'avancée remarquable enregistrée durant la dernière décennie. Ce sont plus de 427 millions de dinars qui ont été déboursés par l'Etat pour le développement de notre commune. Le secteur des équipements publics a absorbé, à lui seul, une enveloppe financière s'élevant au quart de la somme que je viens de mentionner. L'année 2007 a vu la réalisation d'un terrain matico au chef-lieu de la commune au profit de notre jeunesse , l'aménagement des écoles des villages d'El Koudiat et de El Hay El Djadid , la réalisation d'un foyer de jeunes au village Aïn Tigrine , l'achèvement des travaux de construction du foyer de jeunes de Bouhbachou, la construction d'une salle polyvalente à El Koudiat ainsi que l'inscription d'un projet d'une bibliothèque communale. Des réalisations qui se chiffrent à quelque 15 millions de dinars. » Le maire de Taourga ajoute : « Le secteur de l'urbanisme a avalé pour la même période, la somme de 72 millions de dinars pour voir se concrétiser l'aménagement de la voirie de Bouhbachou, l'aménagement urbain de la cité Hai Lejdid, la réhabilitation ainsi que l'extension du réseau de l'éclairage public au chef-lieu communal, en plus des villages de Ben Attar et Bouhbachou. Ces projets, entrant dans le cadre des PCD, coûteront plus de14 millions de dinars ». Et d'enchaîner avec le secteur de l'hydraulique qui « en 10 ans a englouti une manne financière égale à 58 millions de dinars. Pour l'année en cours, d'importants projets sont inscrits au profit de notre commune, lesquels seront réalisés dans le cadre des PCD. On peut citer : le réseau d'AEP à Bouhciène, El Kodiat, Laghdair et Bouhbachou ainsi que le rééquipement de la station de pompage en matériel nécessaire et la rénovation du réseau d'assainissement au chef-lieu de la commune ». Tout cela pour 15 millions de dinars. Le secteur des travaux publics n'est pas en reste de cet essor puisqu' « on a inscrit pour l'année en cours, le revêtement de la première tranche de la route de Ben Attar et celles de Laghdair et Boudchicha. On a programmé également l'aménagement des pistes menant du chef-lieu de la commue aux villages Ighil et Ahessam. Au chapitre habitat, Taourga a réalisé ce qu'elle n'a jamais fait jusque-là, puisque pas moins de 880 citoyens ont bénéficié des aides de l'Etat suite au séisme de mai 2003. Sur le plan de l'éducation, l'antique Tigist, qui, sans les subventions de l'Etat aurait sombré dans le sous développement le plus total, puisque dépourvue de ressources, attend de voir son annexe de lycée rehaussée et dotée d'un statut à même de lui assurer son autonomie ; mais il faut préciser que le chômage demeure le problème majeur de la région ».