Hier, Mme Souad Bendjaballah, ministre déléguée à la Recherche scientifique, était en visite de travail à Annaba. Elle est venue voir de près l'approche engagée, ces trois dernières années, par l'université Badji Mokhtar dans la gestion des laboratoires et de la recherche scientifique. Cette visite intervient quelques mois après l'installation du Pr Kaddour Boukhemis au poste de vice-recteur de la postgraduation, de l'habilitation universitaire et de la recherche scientifique. Elle intervient aussi au lendemain d'un grand nombre de succès dans des soutenances de thèse. Il s'agit, notamment, des 18 de niveau doctoral dont 14 d'Etat, enregistrées au courant de l'année 2006 par le département d'électronique de la faculté des sciences de l'ingénieur. Mme Djaballah a eu tout le loisir de constater que de nombreux sujets de recherche sont en cours dans les 40 laboratoires réceptionnés durant l'année 2006, y compris à la faculté de droit dans laquelle, pour l'année 2006-2007, se sont inscrits 5152 étudiants dont 127 en droit et sciences politiques. Les 50 chercheurs, membres de neuf équipes de recherches, qui travaillent dans les 2 laboratoires, celui de droit et environnement et celui des études juridiques maghrébines, attesteront de la rigueur de la faculté de droit pour se mettre au diapason de leurs homologues au niveau international, maghrébin et arabe. La ministre devait également prendre connaissance d'un grand nombre de programmes de recherche dont les quatre projets Cnepru portant sur plusieurs spécialités. Dans ses perspectives, la faculté de droit, qui bénéficiera prochainement d'une nouvelle structure de 4000 places pédagogiques au pôle universitaire d'El Bouni, envisage un grand nombre d'actions. Il est prévu qu'elle atteigne, à moyen terme, un effectif avoisinant 250 enseignants et 200 chercheurs activant dans une dizaine de laboratoires. Ses responsables l'ont souligné dans leur lettre n°15/mars 2007 : « La faculté vise également à renforcer ses activités scientifiques par des accords avec des instances scientifiques et laboratoires au niveau maghrébin et international, surtout dans la formation de la postgraduation afin de créer un échange de savoirs dans les champs scientifiques qui intéressent la faculté. »