Au lendemain du départ de Soad Bendjaballah, ministre déléguée à la Recherche scientifique, c'est au tour de M. Rachid Harraoubia, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, d'arriver à Annaba ce jeudi. Deux visites successives auxquelles on ajoutera celle de Mme Zahia Mentouri, actuellement directrice générale de l'Agence nationale de développement de la recherche en santé. Cette dernière avait présidé à l'organisation des 5e Journées scientifiques sur la recherche avec pour thème : « Santé et environnement ». Comme il l'avait fait il y a quelques mois, M. Harraoubia est venu en catimini. Mais, contrairement à sa précédente venue où il avait effectué une visite impromptue dans des cités universitaires, cette fois, il n'a fait que transiter par l'aéroport Rabah Bitat. Il devait se rendre à Souk Ahras, sa wilaya d'origine. Son parti politique, le FLN, l'y a porté tête de liste pour la course aux législatives. En traversant au pas de course le hall du salon d'honneur de l'aéroport, le ministre a eu tout de même le temps de sentir l'odeur encore fraîche des recommandations des 5e Journées scientifiques de la recherche. Mme Mentouri les avait prises en charge pour leur mise en application à court terme. C'est en tous cas, ce que s'était engagée à faire, lors de son discours inaugural de ces journées, Mme Soad Bendjaballah. Le choix de Mme Mentouri d'organiser la rencontre à Annaba et des thèmes à traiter « Santé et environnement », n'est pas fortuit. Il est le résultat d'une profonde réflexion des services de l'Andrs. Les responsables de cette institution ont conclu que les scientifiques et universitaires de Annaba excellent dans ces deux thèmes. Les mêmes responsables ont pris pour arguments à leur choix, les quelque 80 projets de recherche sur ces deux thèmes que l'université Badji Mokhtar a lancés sur les 343, toutes spécialités confondues. La recherche en santé y figure en bonne place. Lors de ces 5e Journées, l'on a parlé aussi de financement de la recherche avec, d'un côté, des laboratoires qui doivent se démener constamment pour trouver de l'argent, de l'autre, des universités trop captives de l'Etat et corsetées dans des règles budgétaires déresponsabilisantes.