Le feuilleton juridico-administratif d'El Islah a-t-il pris fin ? On serait tenté de répondre par l'affirmative eu égard aux arguments développés par le numéro deux de la formation, député de la nation et tête de liste aux prochaines législatives, Lakhdar Benkhalef en l'occurrence. Car la justice, et à travers le tribunal de Constantine, a finalement décidé de donner un accord de principe avec une autorisation temporaire pour le parti de Djaballah de participer aux prochaines joutes électorales. Au passage, Benkhalef ne manquera pas de fustiger le pouvoir en exhumant l'affaire Khalifa, et en démontrant, documents et règlements à l'appui, que ce même pouvoir craint que son parti ne rafle un maximum de sièges au Parlement. « La preuve est ce problème de Boulahia qui n'aurait pas dû exister du tout et qui était préfabriqué et créé par des personnes qui voient en notre parti un danger pour elles. Sinon comment interpréter cette volonté de casser notre formation à l'aube des prochaines élections. La même chose est en train de se produire pour les indépendants à qui l'on interdit de se présenter, sauf s'ils laissent tomber leur indépendance », dira Benkhalef. Pour rappel, des membres de la formation d'El Islah ont essayé de contourner l'interdiction des fidèles de Djaballah de se présenter aux législatives de mai prochain en se présentant sous l'étiquette du Mouvement pour la nature et le développement. La supercherie étant découverte, le parti entamera une bataille juridique dont il vient de remporter la première manche. Le parti de Djaballah a donc reçu le sésame pour concourir le 17 mai prochain, mais l'autorisation qu'il a reçue n'est que temporaire et ne durera que jusqu'à… Jusqu'à quand au fait ? Personne n'a pu pour le moment éclairer notre lanterne sur ce point précis.