Des cours de mise à niveau ont été dispensés à des enseignants qui suivaient des cours par correspondance, en vue de préparer les examens donnant droit à un diplôme supérieur, permettant aux titulaires d'être promus à un échelon supérieur au sein de la fonction publique. La grande majorité des enseignants concernés cumule plusieurs années d'expérience dans le cycle primaire. Les cours et les examens se sont déroulés durant les dernières vacances scolaires. La réalisation du programme en question s'est heurtée, a-t-on indiqué, au problème de disponibilité de formateurs. De nombreux titulaires avaient, en effet, refusé de sacrifier leurs projets de vacances. Comme il fallait absolument exécuter le programme arrêté par le ministère de l'Education nationale dans les délais impartis, les responsables ont eu recours aux vacataires. Ces derniers ont été très nombreux à répondre à l'appel, d'autant qu'ils espéraient, du moins on leur a fait croire, qu'ils seraient rémunérés. Ce ne fut pas le cas. Une fois que tout fut terminé, que les cours aient été dispensés, que les examens aient eu lieu, que les corrections aient été effectuées par les soins de ces mêmes enseignants vacataires, on leur apprend, à leur grande surprise, que seuls les « titulaires » peuvent prétendre à l'indemnité prévue. Devant l'insistance de certains d'entre eux auprès des chefs d'établissements qui avaient sollicité leur service au détriment de leurs vacances, on leur fait une réponse étonnante : Pour percevoir son dû, le ou la vacataire devait fournir le dossier d'un enseignant titulaire et dans la matière dispensée par le vacataire qui n'a, lui, que le droit de s'exécuter, s'il ne veut pas se trouver sans emploi, même à ce niveau de précarité. Il se trouve que ces enseignants vacataires ont bien du mal à percevoir leur dû, étant donné que certains d'entre eux ont été sollicités pour corriger les copies du concours d'accès à l'institut paramédical d'Oran. Pour en avoir le cœur net, nous avons tenté de nous rapprocher des structures concernées, en vain.