Tous programmes confondus, pas moins de 2 600 milliards de centimes ont été consacrés au développement de la wilaya, une enveloppe financière importante qui a généré quelque 1 162 projets d'utilité publique. Une bonne partie des infrastructures a été clôturée ou en cours de réalisation. De méga projets de développement durable ont été mis en branle par les pouvoirs publics ces dernières années. Ceux-ci portent sur l'édification de la nouvelle route nationale reliant la wilaya de Naâma à celle de Sidi Bel Abbès, un tronçon routier de plus de 100 km, mais aussi la construction de nouvelles lignes de chemin de fer, l'une reliant Mecheria à Béchar (360 km) et l'autre Mecheria à Sidi Bel Abbès (140 km), alors que l'étude de la ligne reliant Mecheria à El Bayadh est en voie de finalisation. Cependant, les préoccupations des jeunes sont ailleurs. Le chômage a, certes, légèrement chuté de 21,10 à 20,47%, mais le sujet reste la principale préoccupation chez les jeunes. « Malgré les opportunités offertes à l'expansion économique, aucun tissu industriel, public ou privé susceptible de créer des emplois stables, n'existe vraiment dans la wilaya. Que puis-je faire en pareille conjoncture », a avoué le wali, interrogé sur la question lors d'une récente réunion qui a regroupé l'exécutif et certains membres de la société civile. « Cependant, a-t-il ajouté, l'intégration économique et sociale est partiellement soutenue par les dispositifs de l'ANSEJ, de l'ANGEM et de la CNAC ». Côté habitat, l'OPGI devra construire pas moins de 1 000 logements sociaux locatifs durant le quinquennat 2005-2009. Un programme en cours d'exécution. Quelque 877 autres logements ont été inscrits avant 2005, dont 327 ont été réalisés et 500 en cours. A cela s'ajoute la réalisation de 400 logements, inscrits dans le cadre du FNPOS et parmi lesquels 100 unités ont été livrées. Cap sur le logement rural Par ailleurs, 11 716 logements ruraux ont été inscrits (6 000 unités au programme quinquennal et 4 000 au programme des Hauts Plateaux, en sus des 1 716 inscrits avant 2005). Le secteur de l'éducation, quant à lui, a bénéficié d'un centre universitaire, de 4 lycées, de 10 CEM et de 17 écoles primaires. Le taux de scolarisation a atteint 83,85%. Une scolarisation qui, faut-il le dire, a été freinée par la réticence de certaines familles des populations pastorales, alors que les internats primaires existent. En ce qui concerne la couverture sanitaire, plusieurs opérations ont été inscrites, pour ne citer que la construction d'un hôpital de 120 lits, d'un laboratoire central, d'un centre d'imagerie à Mecheria et d'un hôpital de 60 lits a Naâma, dont les travaux arrivent à terme. Cependant, aucun équipement médical n'a été, malheureusement, acquis à ce jour. Aïn Sefra, doté d'un hôpital de 240 lits, a bénéficié de la construction d'une polyclinique ainsi que de l'acquisition d'équipements médicaux pour la maternité et ce, à l'instar de cinq autres communes. Ces dernières ont été dotées de centres de santé et d'ambulances tous terrains. Autre priorité : le raccordement des foyers au réseau du gaz de ville. En effet, le taux de raccordement a grimpé à plus de 60% en 2006. En matière d'AEP, 8 grands forages et 11 châteaux d'eau ont été édifiés ces trois dernières années et mis à la disposition de l'ADE par la direction de l'Hydraulique.