Un élève âgé de 11ans et scolarisé à l'école Bougdah Zohra, commune de Kerkera, daïra de Tamalous, wilaya de Skikda, en 6e année fondamentale, a fait l'objet d'une agression perpétrée par son instituteur d'arabe le 14 octobre 2004 à l'intérieur de la classe. « Au moment où l'ensemble des élèves médusés devant l'horreur que je subissais n'ont pas cessé de supplier mon agresseur pour me libérer de ses griffes » atteste, médusé, le petit Ouaoua Oussama. Accompagné de son père qui s'est déplacé depuis Skikda jusqu'aux rédactions des journaux à Alger, ce dernier affirme que son fils porte encore les séquelles de cette agression sauvage dont il a été victime devant ses camarades de classe. Relatant avec une certaine amertume et beaucoup de regret, le père atteste que l'instituteur incriminé s'est acharné sur cette frêle créature qui prépare son passage à la première année moyenne. Le visage de cet enfant portait des ecchymoses au visage, au niveau des paupières et des blessures au niveu du front. Un certificat d'incapacité physique de 14 jours a été établi par le médecin légiste du secteur sanitaire de Skikda. Le père du petit Oussama ajoutera qu'une plainte a été déposée au niveau de la brigade de gendarmerie de Tamalous le 18 octobre 2004. « Ce qui me révolte le plus, c'est la réponse des responsables au niveau de l'académie qui m'ont certifié qu'ils n'étaient pas au courant de cette affaire. Cela veut dire que la direction de l'école où l'agression de mon fils a eu lieu a traité cette affaire avec légèreté. Ce qui constitue un grave impair », dira-t-il, avant de conclure par un appel à l'adresse de toutes les autorités pour l'ouverture d'une enquête afin de déterminer ce qu'endurent les enfants scolarisés dans les établissements scolaires, situés dans les lointains villages de l'Algérie profonde.