Un nouveau phénomène qui prend des proportions inquiétantes vient de faire son apparition dans la localité de Mekla, jadis réputée pour son environnement sain. Ce phénomène n'est autre que la multiplication de décharges sauvages sur les bordures des chemins communaux et qui de surcroît ne semble pas inquiéter les autorités locales. Seules les centres urbains de Mekla et de Djemaâ Saharidj et à un degré moindre les villages de Tizi Terga et Taourirt Aden bénéficient de la collecte d'ordures ménagères qu'assurent les services de la voirie de la commune. Pour le reste des villages, une vingtaine, aucune mesure, palliative soit-elle, n'a été enregistrée. Aux entrées ou aux sorties de nombreuses agglomérations, des ordures ménagères, gravats, détritus et autres immondices dégageant des odeurs nauséabondes s'ammoncellent au vu et au su de tout le monde sans que personne ne bouge le doigt. « Les décharges sauvages, devenues par la force des choses publiques, sont légion dans la localité de Mekla », regrettent les citoyens qui assistent impuissants à la dégradation de leur cadre de vie. La quasi totalité des chemins communaux qui desservent les villages relevant de la commune de Mekla, regorgent de déchets et d'immondices, entreposés de par et d'autre de la chaussée, affirment-ils encore. « Où est la notion d'hygiène et de salubrité ? », s'exclame-t-on. « Attendent-ils qu'un foyer d'épidémie ou de maladie contagieuse se déclare pour que les pouvoirs publics réagissent ? », s'interrogent les citoyens. Tala Lamra, Mesloub, Alma Haroun, pour ne citer que ces villages, tous situés sur l'axe routier Mekla-Aïn El Hammam par Aït Frawcen, se sont vite transformés en décharges sauvages où se côtoient chiens errants, chats et rats. « On est devant une situation intenable », s'accorde-t-on à dire, en attendant que chacun mette du sien pour améliorer le cadre de vie de la collectivité.