-Arbit. : Houasnia, Khentache et Boulekrinet. Avert. : Haddad, Bentayeb (RCK). Oudini (WAB). Buts : Bentayeb (65') et Tréa (90'+4') RCK. WAB : Boutrig, Benaboura (Bouheras), Taieb, Salah, Mameri, Oudni, Dob (Guerbi), Nazef, Bouras, Raït, Lechlech. Entr. : Boughrab. RCK : Ghalem, Kouachi, Bentayeb, Assad, Haddad (Maouche), Kaïd Guesbah, Yahia Chérif, Laldji (Hanifi), Aliouane, Adjou (Tréa), Bahaoui. Entr. : Belaredj. Le Widad a posé les deux pieds en interrégions après la défaite at home devant Kouba (0-2). Le gardien koubéen s'est montré intraitable et s'est même permis le luxe d'arrêter deux penalties tirés par Mameri (42') et Salah (88'). Kouba a fait la différence après la pause par Bentayeb (65') et Tréa (90+4'). La fin de match a été houleuse. L'arbitre assistant a été blessé suite à un jet de projectile, Ghanem a été agressé en plein match, les visiteurs sont restés cloîtrés dans les vestiaires plus d'une heure et des véhicules des hôtes ont été saccagés. Boufarik perd la tête Pour avoir défendu honnêtement l'éthique sportive — jouer au football sans verser dans la combine — l'équipe du RC Kouba et ses accompagnateurs ont vécu l'enfer au stade Reggag de Boufarik. Incapables de venir à bout du gardien de but koubéen, Mohamed Ghalem, auteur de deux arrêts spectaculaires sur penalty, des officiels boufarikois et leurs supporters ont emprunté des raccourcis dangereux en essayant par tous les moyens d'en découdre avec le portier koubéen. Un officiel boufarikois s'est même permis de pénétrer sur le terrain pour cracher et donner un coup de pied au keeper du RCK, sans être inquiété. Les intimidations, les insultes et les agressions sur le terrain n'ont pas suffi aux Orange de Boufarik. Avant le coup de sifflet final, plusieurs énergumènes littéralement déchaînés se sont mis de la partie pour rallonger le calvaire des Koubéens. Résultat des courses, il y a eu de la casse avec son lot de blessés ; la délégation koubéenne n'a dû son salut qu'en se barricadant dans les vestiaires mais ceci n'a pas empêché les voitures de leurs officiels de voler en éclats (vitres et pare-brise cassés). Une fois les renforts arrivés, une grosse bataille rangée a éclaté aux alentours du stade entre la brigade d'intervention (CNS) et des « supporters » du Widad de Boufarik. Jeudi, dans leur centre de Boufarik, les Widadis, qui avaient déjà hypothéqué leurs chances de maintien, n'avaient pas besoin de rajouter à leur malheur. Des actes fortement condamnables et qui n'honorent point le grand et historique club de la Mitidja. K. T., M. A.