Les transporteurs privés, propriétaires de bus et de taxis affectés à la ligne Sidi Okba-Biskra-Sidi Okba, ont à l'unanimité observé hier un arrêt de travail d'une journée. Ils entendent par cette grève protester contre les autorisations supplémentaires « qui viennent d'être accordées à des privilégiés sur une ligne déjà saturée... », explique à la presse un de leurs représentants. Malgré les désagréments qu'ils causent « contre leur gré » à leurs clients - la plupart des étudiants et des travailleurs habitant Sidi Okba sont obligés de se déplacer chaque jour vers le chef-lieu de wilaya - les transporteurs se disent déterminés et menacent de poursuivre la grève « si leurs revendications ne sont pas prises en compte par les pouvoirs publics ». Pour les représentants des transporteurs, gagner sa vie est devenu ces dernières années très dur du fait de la multiplication anarchique des taxis et des autobus. « Certains d'entre-nous n'arrivent plus au bout d'une journée de travail à se payer le plein d'essence ou de mazout », et de montrer du doigt les nouveaux bénéficiaires d'autorisations exceptionnelles « qui viennent nous enlever de la bouche le pain de nos enfants ! ». Par ailleurs, les grévistes dénoncent pêle-mêle ces nouveaux venus et ceux qui les ont encouragés en leur offrant les dérogations. Ces intrus sont assimilés aux agresseurs qui, couteau au poing, « font la loi à la gare routière du quartier de la Rivière où, selon eux, la sécurité des véhicules et des passagers n'est plus assurée ». A ce sujet, les grévistes demandent le transfert de la gare routière vers un endroit plus sûr autre que Haret El Oued. Les inspecteurs font l'école buissonnière Les inspecteurs de l'enseignement primaire de trois daïras de la wilaya de Biskra, ne voyant rien venir à propos de leurs innombrables doléances concernant le rappel des fameux 15%, pour les années antérieures à 2003 - date effective de son application pour ce corps - et dont tous les fonctionnaires auraient bénéficié sauf les inspecteurs bien entendu, observent une grève de deux jours depuis hier, avec un sit-in devant le portail du siège de la direction de l'éducation.