Un autre épisode dans le long feuilleton du Mouloudia d'Alger, puisque la dernière conversation téléphonique entre le président d'honneur du club, Rachid Marif, et le président de la Fondation Derriche, Zoubir Bachi, a tout simplement été un échec tant les deux hommes ne sont pas arrivés à trouver un juste milieu pour dénouer la crise que connaît la formation mouloudéenne depuis quelques mois déjà. Ainsi, Bachi a contacté Marif mardi dernier pour lui soumettre une autre proposition sur la feuille de route que s'est fixé le club et qui consiste à tenir une assemblée générale élective pour élire un nouveau président et un bureau qui aura la charge de revoir les statuts du club, faire des amendements et convoquer par la suite une assemblée générale extraordinaire où seront débattus les nouveaux textes et ainsi remettre sur les rails le Mouloudia dans la voie de la légalité. Ce sont les propositions de Zoubir Bachi qui ne manquera pas de préciser que l'assemblée générale du club doit être composée de tous les membres de l'association El Mouloudia. Selon Bachi, ces nouvelles propositions auraient été rejetées par Rachid Marif qui a tracé une feuille de route déjà remise à la DJSL. Devant cette impasse, le président de la Fondation Derriche fustige, une fois de plus, Rachid Marif, non sans omettre que la commission chargée de préparer les amendements des statuts veut réussir un tour de passe pour accorder de larges prérogatives au président d'honneur du Mouloudia « dont le premier article est de lui consacrer ce titre à vie ». Voilà où en sont les choses au sein du club mouloudéen qui risque de sombrer encore plus dans une crise qui n'est pas près d'être dénouée. Les intérêts des uns faisant face à la conviction des autres, cela ne peut en aucun cas aboutir à un consensus, d'où le prolongement de la cacophonie.