Changement n Le retour aujourd'hui de l'équipe du Mouloudia d'Alger d'Italie coïncide avec la fin des travaux de la commission chargée des amendements des statuts de l'association El-Mouloudia. La commission chargée des amendements des statuts de l'association El-Mouloudia, mise en place selon la feuille de route adoptée lors de la réunion du 22 avril dernier sous la présidence de Rachid Marif, devrait finaliser ses travaux ce soir avec la tenue d'une ultime réunion. Au cours de ce dernier tour de table, les membres ayant planché durant plusieurs jours sur ce dossier, notamment MM Mekirèche, considéré comme étant la cheville ouvrière de ce travail, Pr Tahmi, Pr Rachedi, Me Hamani et Tafat, devront faire une dernière lecture de la mouture des statuts revus et corrigés comme souhaités par la majorité des Mouloudéens présents lors du conclave à la caserne des pompiers le mois dernier. On dit la majorité, car depuis il y a eu des divergences puisque le Dr Bachi, président de la Fondation Braham-Derriche, s'est retiré arguant qu'il fallait d'abord organiser l'assemblée générale élective et que c'est à la nouvelle équipe dirigeante de reprendre le dossier des statuts. Un avis qui n'a pas été partagé par ses pairs de l'association El-Mouloudia, et plus précisément par Rachid Marif, le président d'honneur, qui considèrent que c'est l'association qui gère le club et qu'elle reste souveraine de revoir ses propres statuts. Les deux hommes (Bachi et Marif) ont beau discuter au téléphone depuis, mais la séparation est apparemment consommée, même si par ailleurs Ali Bencheïkh, l'autre ancien joueur et membre de la Fondation Braham-Derriche tient un discours moins tranchant et arrondit les angles lors de ses dernières interventions dans la presse. Qu'en est-il maintenant des changements ou des amendements apportés aux statuts de l'association ? Selon nos sources, l'essentiel a touché la mise en exergue du caractère social, culturel et surtout sportif de l'association El-Mouloudia que beaucoup taxent d'entité culturelle et non sportive. Les membres de la commission ont donc tenu à faire valoir ce caractère bien précis pour éviter à l'association de se mettre en porte-à-faux avec une quelconque réglementation. Le second volet, et il n'est pas moins important, concerne le mode d'élection que les membres de la commission ont tenu à revoir afin d'éviter les erreurs du passé, notamment ce qui s'est passé avec le Dr Messaoudi et son élection en 2004. Là, deux propositions seront soumises à l'appréciation de l'assemblée générale : la première porte sur la même procédure adoptée jusqu'à maintenant, soit l'élection d'un conseil élargi qui, lui, désignera le comité directeur et le président. Ce mode, faut-il le rappeler, n'a pas donné les résultats escomptés, d'où la seconde proposition qui consiste en un candidat (issu de l'assemblée générale), une équipe, un programme et surtout des moyens financiers conséquents. Et c'est cette seconde formule que les membres d'El-Mouloudia voudraient privilégier désormais pour éviter toute mauvaise cohabitation ou de nouvelles mésaventures comme celles vécues du temps de Messaoudi avec le «G8».