Chez les «anti-Marif», bien que ces derniers n'aient jamais affiché ouvertement leur opposition au président d'honneur d'El-Mouloudia, c'est Ahmed Gaceb qui arrive en tête de liste des candidats. L'ex-premier vice-président du Dr Messaoudi, qui se dit prêt à se jeter dans le bain des élections si ses pairs de l'assemblée générale le plébiscitaient, joue la carte de la qualité individuelle du haut cadre et celle de ramener un big sponsor dont l'apport se situerait autour de 30 milliards de centimes. Il faut dire qu'avant-même la tenue de l'AGEx, le nom d'Ahmed Gaceb a circulé, surtout après la réunion-débat organisée par la Fondation Braham-Derriche où il était présenté comme le candidat de la nouvelle alliance, avant que les membres de cette fondation ne se démarquent et finissent par démentir leur soutien à un quelconque candidat. Aujourd'hui, certains membres de l'AG estiment que Gaceb n'est pas éligible du fait qu'il était le vice-président de Messaoudi et donc impliqué avec ce dernier dans la gestion du club où il n'a pas pu présenter ses bilans moral et financier des saisons 2004/2005 et 2005/2006. Mais Gaceb se veut serein sur ce plan en affirmant qu'il n'est nullement concerné par le cas Messaoudi et qu'il a reçu les garanties de la Djsl pour pouvoir se porter candidat. Comme chez les pro-Marif, il n'y aurait pas seulement une seule carte à jouer puisqu'on parle de Chaâbane Louanès, sauf qu'on prédit à celui-ci les rênes de la section football en cas de passage de Gaceb. Chaâbane, président du Mouloudia d'Alger ? Impossible ! diront les membres d'El-Mouloudia, l'homme n'a ni la stature ni le charisme nécessaires, estime-t-on. D'autant que ce dernier ne jouit pas du même soutien qu'avant, malgré son activité intense actuelle au sein de l'opposition. Un autre nom a circulé ces dernières 24 heures, celui de Kamel Kasbadji, fraîchement réadmis au sein de l'AG et qui serait le joker de l'opposition au cas où Gaceb ne se présenterait pas. Enfin, il y a l'énigme du Dr Zoubir Bachi, président de la Fondation Braham-Derriche que certains voient bien présider aux destinées du Doyen, lui l'ex-capitaine respecté des Vert et Rouge, l'intellectuel reconnu, qui ne s'est pas encore prononcé, mais qui serait un redoutable candidat s'il pénétrait la bataille des élections. Même Marif le voulait il y a quelques années et aurait dit qu'il ne changerait pas d'avis sur son compte. La roue tourne et le MCA reste imprévisible, comme ses dirigeants.