En dépit des interdictions formelles des autorités et le renforcement des différents dispositifs de lutte contre le fléau, le braconnage ne semble pas s'arréter dans la région. Cette fois-ci, c'est l'association « Essalem El Akhdar » qui semble tirer la sonnette d'alarme sur le phénomène. Dans une déclaration remise à la presse, il est fait état de « prédateurs connus, identifiés et bénéficiant de l'impunité qui s'adonnent à la chasse de la gazelle, cette espèce rare pourtant protégée par la réglémentation, notamment par le décret présidentiel n° 83/509 du 20/Août/1983, relatif à la protection des espèces animales non domestiques et aussi par les conventions internationales ratifiées par l'Algérie ». Dans la foulée, la déclaration signale « l'urgence pour que cesse le massacre de la faune dans ces localités. » Ces militants lancent un appel aux pouvoirs publics afin de mettre tout en œuvre pour protéger cette espèce.