La frégate britannique HMS Northumberland a quitté, hier, le port d'Alger après une escale de trois jours. La frégate a été saluée, à son départ, par le chef d'état-major de la Façade maritime centre, le lieutenant-colonel Rachid Douadi. Cette escale a compris un programme de visites de différents musées nationaux, en faveur des membres de l'équipage de la frégate, à leur tête son commandant, le capitaine Tom Guy, outre des activités à caractère culturel et sportif. Entrée en service en 1994, la frégate HMS Northumberland, qui est d'une longueur de 133 m, d'une largeur de 16,10 m et d'une hauteur de 7,30 m avec une vitesse maximum de 28 nœuds, comprend un effectif de 181 marins, dont 13 officiers. Elle est dotée de deux systèmes missiles, d'une tourelle de 114 mm, de deux pièces d'artillerie 30 mm DCA, de quatre tubes lance-torpilles anti-sous-marins et d'un hélicoptère de type Lynx MK8, ainsi que d'autres systèmes d'artillerie et de détection radar. L'escale de la frégate britannique HMS Northumberland, quatrième du genre, s'inscrivant dans le cadre du renforcement de la coopération bilatérale militaire entre les forces navales algériennes et britanniques, fait suite à trois autres effectuées par les frégates HMS Exeter (novembre 2006), HMS St Albans (janvier 2006) et HMS Kent (décembre 2006), rappelle-t-on. Au titre toujours de la coopération algéro-britannique, il est à rappeler que la présidente du Conseil d'affaires algéro-britannique et du Commonwealth et présidente du Forum défense et sécurité du Royaume-Uni, Lady Olga Maitland, a souligné lundi à Alger la « détermination » de l'Algérie et de la Grande-Bretagne à coopérer dans la lutte antiterroriste. « Ma visite en Algérie m'a permis de renforcer le dialogue entre nos deux pays qui sont déterminés à coopérer en matière de lutte antiterroriste », avait-elle déclaré à la presse à l'issue de l'audience que lui a accordée le président Bouteflika. « Cette visite m'a permis de me rendre à La Casbah et de constater que l'Algérie est un pays sécurisé », a-t-elle ajouté. « En ma qualité de présidente du Conseil d'affaires algéro-britannique, je travaille en commun accord avec les hommes d'affaires des deux pays et j'encourage les investisseurs britanniques à venir investir en Algérie », a-t-elle soutenu.