Les journalistes de la presse nationale ont été les hôtes, dans la soirée lundi dernier, du groupement d'Alger de la Gendarmerie nationale. Le but de cette sortie initiée par la cellule de communication du commandement général de la GN est la présentation et la constatation sur terrain du dispositif mis en place durant le Ramadhan. D'après le commandant Athmani, chef d'état-major du groupement d'Alger, les unités de la Gendarmerie nationale ont enregistré, du 15 au 25 octobre, 27 accidents de la circulation, dont 2 mortels et 25 accidents corporels. Une diminution « sensible » comparativement au nombre de 62 accidents enregistré à la même période de l'année précédente, c'est-à-dire les 10 premiers jours du mois sacré. Les causes essentielles de cette hécatombe demeurent l'excès de vitesse, la vétusté du parc roulant ou encore le mauvais état des routes. « Les chiffres ont été sensiblement revus à la baisse pour cette année et cela est dû à une présence accrue de nos unités sur le terrain », ajoutera le chef d'état-major du groupement d'Alger. Ce dernier devait convier ensuite les représentants de la presse à « constater de visu » la présence de ce corps de sécurité sur le réseau routier et autoroutier de la wilaya. Au niveau de l'autoroute Est, précisément au point attenant à la localité de Oued Smar, où se situe un poste fixe, des explications ont été données par le premier responsable de l'escadron de la sécurité routière, basé à El Harrach. Il s'agit d'une unité ayant élu domicile dans un local en préfabriqué. L'équipe est chargée d'intervenir, expliquera l'officier, dès qu'il y a nécessité, autrement dit, désengorger la voie en cas d'un bouchon ou d'un accident de la circulation. Les éléments affectés au niveau de ces postes (il en existe 21 au niveau de la wilaya d'Alger) sont tenus en outre de prêter aide et assistance aux automobilistes, notamment ceux qui subissent des accidents. La « caravane » se dirigera ensuite au niveau d'un barrage semi-fixe, un « barage de nuit », situé au niveau de l'échangeur d'El Harrach (axe Eucalyptus-El Harrach) de prendre le départ et « rencontrer » une brigade mobile en mission de routine. « Les véhicules et les motocyclistes que vous voyez ont pour mission de sillonner cette zone. Le travail ne s'arrête pas, il dure pendant 24 heures », ajoutera le commandant de l'escadron d'El Harrach. Il y a lieu de souligner la densité de la circulation malgré une heure tardive de la nuit (22 h). Ce qui témoigne, relèvera le chef de la cellule de communication le colonel Ayoub, que l'atmosphère sécuritaire est détendue. « Les gens ont tendance à circuler la nuit car la circulation est plus fluide. Toutefois, nous avons constaté que la présence de nos unités sur le terrain dissuade plus d'un usager de la route et c'est tant mieux ainsi », affirme encore le responsable de la communication auprès du commandement général.