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Tentation séparatiste en Ecosse
Le SNP (nationaliste) premier parti au parlement d'Edimbourg
Publié dans El Watan le 14 - 05 - 2007

La victoire s'est faite à un siège près (47 contre 46 sur 129) mais elle pourrait bouleverser le paysage politique britannique. En devenant vendredi dernier la première force politique au Parlement autonome écossais, les indépendantistes du Parti national écossais (SNP) ont mis fin à cinquante ans de domination travailliste.
Pour le Labour, qui enregistre un net recul avec 504 sièges perdus aussi en Angleterre et au Pays de Galle, ces élections se soldent par une défaite politique. Pour le SNP, qui rafle vingt sièges de plus, que signifie cette victoire ? « Il s'agit d'abord d'un échec de la politique de Tony Blair, analyse Guy Lachapelle, professeur de science politique à l'université Concordia de Montréal, auteur de travaux sur la question écossaise. Le Premier ministre avait misé sur un essoufflement de la ferveur nationaliste en échange de concessions administratives, c'est-à-dire via la dévolution (semi autonomie accordée par le référendum de 1997). Or il a obtenu l'effet inverse et a accrédité la thèse de ses détracteurs qui pensent qu'en donnant plus de pouvoir, on ne fait qu'augmenter le désir d'indépendance ». Bruno Carré, spécialiste du Royaume-Uni à l'Institut de relations internationales et stratégiques, ne partage pas ce point de vue. « Tony Blair et Gordon Brown, son ministre des Finances, sont des admirateurs de la République américaine fédérale et je pense qu'ils ont vu dans l'extrême régionalisation de l'Ecosse un moyen d'accroître la démocratie, même si par ailleurs, ils étaient conscients que cela affaiblirait le pouvoir central, avance-t-il. J'explique la défaite des travaillistes comme un signe de l'usure d'un parti, à l'instar de ce que connaissent les partis longtemps restés au pouvoir. Même s'il semble clair, d'autre part, qu'un nombre croissant d'Ecossais se sentirait très bien en dehors du Royaume-Uni… » Pourront-ils s'exprimer à l'occasion du référendum sur l'indépendance promis par Alex Salmond, le chef du SNP ? Pas pour l'instant. Malgré leur avance, les indépendantistes n'ont pas la majorité absolue. Alex Salmond devra donc négocier une alliance avec les libéraux-démocrates, qui ont exclu l'éventualité d'une entente avec le SNP tant qu'il n'abandonnerait pas l'idée du référendum. Le Royaume-Uni, après avoir pacifié ses relations avec l'Irlande du nord, pourrait-il à nouveau se trouver malmené par des séparatistes ? Les experts s'accordent à dire que les deux situations ne sont en rien comparables. Les Britanniques et les Irlandais ont mené une véritable guerre. Les Ecossais, à l'exception de quelques illuminés, sont des pacifistes et ont suivi un processus démocratique. D'après Bruno Carré, l'indépendance soulèverait trois problèmes essentiels. « Est-ce que l'Ecosse possède réellement les ressources pour faire vivre un Etat ? » Pour l'expert, ces dernières reposeraient essentiellement sur les impôts prélevés sur les sociétés pétrolières. « Tant qu'il y a des hydrocarbures en mer du Nord, ça va. En revanche, dans une dizaine d'années, ça ne sera plus la même chose. Sur quoi l'Ecosse pourra-t-elle se rabattre ? Les chantiers navals ? Ils ont presque tous disparu. Il ne reste que le whisky et le tourisme. Suffisants pour faire vivre une province, pas un Etat. Par ailleurs, cela poserait un problème géostratégique, ajoute-t-il. Car l'ensemble de la puissance nucléaire britannique se trouve en Ecosse et déplacer de telles installations prendrait des dizaines d'années ! Enfin, si l'Ecosse obtient son indépendance, elle risque de renforcer les tentations nationalistes, en particulier en Europe (Wallons, Basques, Corses…) ». Guy Lachapelle est plus sceptique. « On dit aujourd'hui que l'Ecosse manque de moyens comme on le disait de l'Irlande avant. L'Ecosse a des richesses et surtout, elle a bien compris que son salut viendrait des échanges avec les autres pays. Elle est beaucoup plus ouverte à l'Europe que les Britanniques, notamment avec la Norvège et la Suède. Finalement, l'Ecosse a toujours été reconnue comme nation, il ne lui manque plus que l'autonomie en matière financière. »

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