Le dispositif de sécurité mis en place, cette année, a été renforcé dès le début du mois de Ramadhan. Selon un officier de la sûreté de wilaya, le but recherché à travers le renforcement de ce dispositif est de permettre aux citoyens, notamment les familles, après la rupture du jeûne, de circuler en toute liberté et en sécurité. Il s'agit, ajoute l'officier de police, de « réduire au minimum les actes de banditisme et tous types d'agressions contre les citoyens ». En plus des brigades mobiles qui activent sans discontinuité, chargées de lutter contre la criminalité et le banditisme d'une manière générale, les agents de la police judiciaire ont été déployés, cette année, à proximité des marchés et lieux publics, en vue de protéger les personnes et leurs biens et d'assurer la quiétude des populations. En outre, des inspections inopinées dans les lieux publics sont opérées avec, parfois, des interpellations des personnes jugées suspectes. Interpellations qui interviennent, précise le représentant de l'ordre public, dans le cadre de la loi. Depuis le début du mois de Ramadhan, « aucun événement digne d'être signalé ne s'est produit », indique encore l'officier de police. Mais, à la question de savoir quelles sont les mesures que comptent prendre les services de sécurité à l'égard des motocycles bruyants démunis de silencieux et qui empoisonnent l'existence des résidants et riverains des quartiers soumis au bruit infernal de ces engins, notre interlocuteur dira que l'opération de contrôle de ces deux-roues est toujours en cours et que leurs « services opèrent chaque jour des saisies de motocycles ». Mais il faut comprendre qu'une saisie d'une grande ampleur, suivie d'une mise en fourrière qui toucherait plus de 1 000 engins, serait irréalisable. Nous procédons par saisies graduelles, conclut l'officier de police.