Suite aux propos de Kaddaoui, entraîneur de la JSM Tiaret, portant sur la rencontre ayant opposé son équipe à celle du MC Saida, le vendredi 11 du mois courant, au stade du 13 avril 1958 (Saida), Benhamza Yacine, vice-président du MCS, a tenu une conférence de presse ce mercredi pour apporter les précisions suivantes sur les articles parus dans certains journaux. Selon Benhamza Yacine, « les propos de Kaddaoui sont contradictoires et dénués de tout fondement, puisqu'il affirme d'un côté que le service de sécurité était renforcé et impeccable, et se contredit en affirmant avoir vécu l'enfer. L'entraîneur kaddaoui avance le fait que 4 de ses joueurs ont été agressés, or il est prouvé qu'un seul joueur tiarti a reçu effectivement un coup et l'auteur a été immédiatement arrêté par les forces de sécurité qui étaient sur le qui-vive. D'ailleurs, les trois joueurs prétendument agressés ont joué durant la seconde période avec une fougue et une vivacité remarquable. » Pour sa part, Belahcene Belhezil, président du MCS a exhibé une déclaration sur l'honneur signée et légalisée par l'entraîneur adjoint de la JSMT, Bouzeboudja Houari, attestant que le président du MCS n'a agressé personne ; déclaration sur l'honneur qui remet en causes les propos de Kaddaoui. Le vice-président a ajouté : « l'arbitre a attendu plus de 35 mn l'équipe adverse pour reprendre la seconde mi-temps et vous parlez de sa complaisance vis-à-vis de notre club. Pour rappel, en parlant « d'enfer », terme que vous avez utilisé, nous avons eu, nous aussi notre entraîneur adjoint Seloua qui a été agressé à Perregaux et l'année dernière, à Tiaret, il y a eu des incidents graves, malgré notre défaite imméritée, nous avons passé l'éponge et n'avons à aucun moment fait une publicité tapageuse en déformant les faits. Nous avons des documents officiels, les différents PV et la feuille de match qui prouvent qu'il ne s'est rien passé de grave, hormis l'incident regrettable du joueur tiarti cité. Ce qui est sur, c'est que l'entraîneur de la JSMT a toujours clamé haut et fort que son équipe n'est pas concernée par la relégation. Maintenant, pour cacher sa propre défaite et pour détourner l'attention de ses résultats catastrophiques, il n'a pas trouvé mieux que de tout mettre sur le dos du MCS. Nous avons beaucoup de respect pour ce grand club qui ne mérite pas de se retrouver en bas du tableau par votre propre incompétence et le MCS n'est pas à la troisième place par le fruit du hasard, malgré nos moyens financiers limités, comparativement à d'autres clubs. Si Kaddaoui veut défendre son bilan, qu'il le fasse d'une autre manière ! Les supporters tiartis ne sont pas dupes et ils savent que vous avez failli à votre mission. » Abordant un autre volet, celui de l'accession, le vice-président du MCS a affirmé : « si l'éthique sportive est respectée, nous sommes les mieux placés. Nous jouerons les deux matchs restants pour gagner ; c'est la seule manière de réussir. Nous remercions le wali de Saida qui nous a toujours aidé et qui a même affirmé qu'il est un fervent supporter du Mouloudia. » Enfin, pour la commémoration du 60ème anniversaire du MCS, les avis sont partagés quant à la date et la formule à adopter. Certains pensent qu'on doit scinder cette longue épopée en deux parties, l'une de 1947 à 1965 et l'autre de 1965 à 2007. D'autres estiment que le MCS est un, et un seul, et ne peut en aucune manière faire l'objet d'une division. Pour les dirigeants et les supporters, tout le monde ne pense qu'aux deux matchs décisifs de la saison, pour qu' Inchallah, le Mouloudia accède en élite, après 20 ans d'attente, et puisse commémorer ce soixantième anniversaire dans la joie et l'allégresse.