Dix ressortissants du Niger, exerçant en tant que commerçants ambulants dans des marchés hebdomadaires de la wilaya, ont été arrêtés jeudi dernier par la brigade de Gendarmerie nationale de Sidi Aïssa dans un hammam de la même localité. Présentés au procureur de la République près le tribunal de Sidi Aïssa, les ressortissants du Niger accusés d'immigration illégale, résidence illégale, faux et usage de faux, ont été mis sous mandat de dépôt pour 9 d'entre eux, le 10e ressortissant du Niger et le propriétaire du hammam ont bénéficié de la liberté provisoire. Rappelons que ces ressortissants détenaient de faux passeport sauf pour un, qui a bénéficié de la liberté provisoire et étaient en situation irrégulière, leur visa étant arrivé à terme depuis fort longtemps. Il est reproché au propriétaire du hammam d'avoir hébergé des étrangers sans autorisation. Il est quand même curieux que des étrangers puissent exercer une activité commerciale en toute quiétude pendant des années et être hébergés dans un établissement où le propriétaire doit établir chaque nuitée une fiche d'identification à remettre dans la soirée aux services de police sans qu'aucune institution ne réagisse. Face à cette situation, tout un chacun est en droit de supposer que nul n'est en sécurité dans ce pays. Nos institutions sont-elles des épouvantails ?