Il n'est certes pas le sport roi à Guelma, néanmoins le handball, à l'instar d'autres disciplines, doit sa survie à la persévérance des présidents et dirigeants chapeautés par la ligue de handball, mais certainement pas au 60 000 DA annuels accordés par le fonds de wilaya à chaque club. Sur les dix clubs qui activaient à travers la wilaya de Guelma durant les années 1980, il n'en reste que quatre pour cette saison 2006-2007. En effet, selon le directeur technique de la ligue de handball de la wilaya, Salah Brahimi, la situation est telle dans la région, que la ligue de handball de Annaba a demandé à son homologue de Guelma de créer un pôle de compétition par manque de clubs dans les deux wilayas. Afin de remédier à cette déficience, la ligue de Guelma a pour sa part, incité les dirigeants des clubs à délivrer et homologuer à titre gracieux, pour les jeunes, des licences rien que pour les attirer vers cette discipline. A ce jour, 161 jeunes joueurs évoluent en catégories benjamin, minime, cadet et junior, mais masculines uniquement. Concernant les clubs, il en existe 4 pour ces catégories, dont une école : le club amateur école sportive de Guelma CAES qui forme actuellement, nous dit-on, 33 joueurs. On attirera notre attention sur le club CO de Oued Zenati, lequel n'a pas participé aux éliminatoires pour cette saison 2006-2007 en vue du championnat régional, à cause du revêtement défectueux de son terrain. Il existe également trois clubs : (Catégories jeunes toujours) avec l'étoile sportive de Bouhamdane, l'AS Héliopolis et l'IR de Guelma. Côté filles, c'est la déception totale, puisque le dernier club guelmi comptant des filles en son sein, s'est éteint en 1995 sans enregistrer par la suite une relève féminine jusqu'à ce jour. Une pépinière masculine existe bel et bien à Guelma, car il faudrait assurer la relève, s'accordent à dire tous ceux qui aiment ce sport. Une relève pour les deux clubs guelmis en senior, à savoir l'ESM G et l' EM G, qui évoluent en nationale I A, occupant successivement la 6e et 7e place au centre du tableau de classement qui compte14 clubs. Pour ce faire, le nerf de la guerre reviendra comme un leitmotiv dans la bouche des athlètes, des dirigeants et des cadres de la ligue de handball. Le matériel pédagogique est excessivement cher, à titre d'exemple, un ballon de hand de qualité médiocre pour les jeunes coûte 900 DA, et 4 fois plus pour une paire de chaussures de sport, etc. mais où trouver les fonds nécessaires pour encadrer les jeunes ? Certains préconisent le sponsoring, mais qui se soucie ici du handball ? On nous affirmera que des présidents et entraîneurs n'hésitent pas à mettre la main à la poche pour des cas de déplacement et restauration des jeunes. Notons enfin, que les terrains de handball à travers la wilaya, sont en constante détérioration, même les tous récents terrains Mateco clairsemés ont vu leur périmètre grillagé éventré, et le matériel pédagogique volatilisé ou saccagé.