La deuxième « Manifestation pour l'investissement dans les activités des ports de pêche et de commerce halieutique » (Minappech) a ouvert ses portes hier au Palais des expositions d'Alger pour tenter une nouvelle fois d'attirer les investissements privés locaux et étrangers dans les activités liées aux différents métiers de la pêche. Organisée par le groupement d'intérêts communs des Entreprises de gestion des ports de pêche (GIC/EGPP), cette manifestation purement professionnelle doit être, en outre, mise à profit par les opérateurs privés locaux ou étrangers pour retirer les cahiers des charges et déposer leurs lettres d'intention relatives au deuxième appel d'offres lancé récemment par les pouvoirs publics pour le développement des activités et les métiers de pêche. Ainsi, huit activités sont proposées dans le cadre de ce nouvel appel d'offres, notamment les entrepôts frigorifiques, les fabriques de glace, les ateliers de réparation navale, les ateliers de construction navale, des comptoirs d'avitaillement (pièces de rechange, matériel de pêche...) et les halles à marées, selon les organisateurs. La réalisation de ces projets pourrait générer jusqu'à 10 000 emplois d'ici 2009, estiment les experts. M. Tendjaoui, secrétaire général du ministère des Participations et de la Promotion des investissements, a indiqué que la première édition tenue en septembre 2006 avait surtout servi de cadre à l'enregistrement des offres d'investissement dans les 8 activités visées et a débouché ainsi sur la sélection d'une trentaine d'entreprises privées algériennes, mixtes ou carrément étrangères ayant manifesté un intérêt à réaliser des projets précis. Le montant total des investissements engagés dans ce cadre est estimé à quelque 12 millions d'euros (1,3 milliard de dinars) et ces projets peuvent générer jusqu'à 500 emplois directs, a-t-il rappelé. Parmi les 30 ports de pêche que compte le littoral algérien, ceux de Annaba et de Mostaganem sont « les plus convoités » par les opérateurs privés, a également affirmé M. Tendjaoui.