Le centre culturel de Tifra saccagé Le centre culturel de Tifra, qui a bénéficié de travaux de réaménagement et d'embellissement depuis le départ de la garde communale, vient d'être la proie d'actes de vandalisme. Selon le P/APC, Ramoul Mouloud, les dégâts s'élèveront, d'après les premières estimations, à plus de deux cent mille dinars. Bâti pour rayonner sur la région, ce centre qui a servi de cantonnement pour la garde communale, n'a, à quelques exceptions près, jamais abrité d'activités culturelles régulières. Laissé à l'abandon, sans gardiennage, il est devenu une proie facile aux saccageurs de tout bord. L'APC, préoccupée par le sort de cet établissement « culturellement inanimé », compte organiser à la fin de ce mois de mai une réunion avec les associations de la région pour étudier les voies et moyens à mettre en œuvre pour relancer l'action culturelle dans la commune et rendre du coup ce centre à sa vocation originelle. « Nous allons incessamment réparer tous les dégâts recensés et discuter avec les responsables des associations de la meilleure façon d'animer cet établissement, et de lui donner un fonctionnement régulier en le protégeant de toute dégradations », nous déclare le P/APC. Aït Smaïl : l'électricité et des pistes pour désenclaver les localités L'éparpillement des maisons dans la municipalité d'Aït Smaïl et leur éloignement de la ligne électrique principale ont rendu leur branchement au réseau électrique des plus coûteux. L'APC, selon son président, n'est plus en mesure de payer les frais nécessaires à leur raccordement. Le problème concerne plusieurs villages dont Taourit Amar, la partie haute du la localité de Tala Aâta et Tafziwin. Parmi ceux-ci, qui abritent chacun de 20 à 30 habitations, plusieurs sont pénalisés par cette situation qui dure, selon notre interlocuteur, depuis une dizaine d'années. « A maintes reprises, les occupants de ces habitations nous ont sollicités pour les raccorder au réseau, mais comme notre commune est l'une des plus démunies, nous n'avons pas pu satisfaire leurs demandes. Et vu la cherté d'une telle opération, chacun s'est débrouillé à sa manière pour se doter de cette énergie indispensable, et ce avec les risques auxquels ils sont exposés », nous avoue le P/APC. Par ailleurs, l'ouverture de pistes agricoles est aussi attendue pour mettre en valeur les terres agricoles et désenclaver de nombreuses localités. En attendant, celles existantes manquent d'entretien comme la piste reliant le chef-lieu communal au village d'Aït Ali Umhand qui est impraticable. Sa dégradation est due à l'absence d'aménagement et d'un système d'évacuation des eaux pluviales. L'autre voie, qui relie la localité de Boulahfa à celle de Kefrida en passant par le village Tachouft, est dans le même état de dégradation. « Autrefois, Tachouft que traverse ce tronçon routier abritait plus de 50 habitations, malheureusement, ces dernières années il est presque déserté car la moindre commodité pour maintenir ses habitants n'existe pas. Plus de 40 ha d'oliviers et de figuiers et plusieurs ruches sont abandonnés », nous déclare le vice-président de l'APC. Outre ces voies qui nécessitent un aménagement, il y a nécessité de l'ouverture, à titre d'exemple, d'un axe reliant la localité de Ouled Khenniche au village d'Aït Idris qui va permettre la mise en valeur, d'après les élus, de centaines d'hectares de terres agricoles dans plusieurs localités vidées de leurs habitants. « Nombreux sont ceux qui nous ont sollicités pour leur ouvrir des pistes, mais on n'est pas en mesure de le faire, faute de moyens », nous dit cet élu. Grogne à la direction des transports de Tizi Ouzou Six mois après son installation, la gestion du directeur de wilaya des transports à Tizi Ouzou, est fortement contestée par les travailleurs, affiliés à la section syndicale de l'UGTA. Ces derniers, au nombre de 32, ont observé une journée de protestation dimanche dernier, pour dénoncer « la gestion inique et unilatérale du directeur, et son mépris à l'égard du partenaire social ». Ils reprochent au directeur « la non-application de la réglementation en vigueur dans la gestion des ressources humaines, la rétention de l'information et le favoritisme à l'égard de certains fonctionnaires non syndiqués ». Par ailleurs, les futurs gérants des auto-écoles, se sont joints à ce mouvement pour réclamer leurs agréments. « Nous attendons depuis plus d'une année que nos dossiers soit validés par cette administration, alors qu'on a rempli toutes les conditions et formalités », disent-ils. Pour sa part, le directeur, M. Kamel Rezig, se démarque de tous ces reproches. Il trouve que « certaines revendications sont discutables, alors que d'autres sont à côté de la plaque ». Il annonce une réunion avec le syndicat « dans la première quinzaine du mois de juin, pour discuter de la plate-forme point par point ». S'expliquant sur l'agrément des auto-écoles, il dira : « c'est vrai que nous avons mis du retard, car nous venons d'installer une nouvelle commission professionnelle de wilaya, qui va procéder au traitement des dossiers. Nous sommes passés de 23 agréments délivrés à la fin 2004, à 70 pour l'année 2006. Nous avons actuellement 104 cas à régler, dont 76 sont éligibles. » Logements inhabitables à Bouzeguène Les logements construits au chef-lieu communal de Bouzeguène, dans le cadre de la politique sociale de l'Etat de lutte contre la précarité qui affecte une immense frange de la population locale, ont été achevés à la fin de l'année 2000. Leur attribution, dans un premier temps, a été retardée suite aux recours formulés par des personnes qui se sont estimées lésées. Cela a engendré un long retard qui a empiré avec les événements de Kabylie de 2001. Dans la confusion générale qui régnait dans toute la région à l'époque, s'est greffée une information faisant état de la délocalisation imminente de la brigade de gendarmerie de Bouzeguène vers l'un des trois bâtiments qui comptait au total trente logements. La rumeur s'est répandue et de jeunes émeutiers ont carrément dévasté ces logements. Des murs ont été éventrés. Ces mêmes logements, inhabitables, ont été attribués de nouveau en 2002 et cela n'avait pas suscité de protestations en raison de leur état. Des travaux de réhabilitation ont été néanmoins confiés à l'OPGI de Tizi Ouzou, mais les bénéficiaires se plaignent des retards.