Comme chaque année à la même période, les élèves en fin de cycle dans les 3 paliers de l'enseignement général s'apprêtent à passer l'obstacle de l'évaluation de leurs connaissances accumulées au cours de plusieurs années d'apprentissage et d'efforts. Pour l'examen de 6e dont la correction se fera au lycée Tahiri par 95 enseignants, ils seront aujourd'hui 21 934 élèves à se présenter dans 87 centres, encadrés par 2930 surveillants. Pour le BEM (brevet d'enseignement moyen), qui se déroulera à partir du 3 juin et qui sera corrigé au lycée Boukhalfa par 492 professeurs, il drainera 11 040 postulants dont 26 en qualité de candidats libres et 49 étrangers du Sahara occidental, dans 40 centres, entourés de 2021 encadreurs. Quant au bac dont les épreuves sont prévues à compter du 9 juin et qui seront prises en charge au lycée Nouaïmi par 404 correcteurs, ce seront 10 404 potaches et 12 716 non scolarisés, un chiffre effarant, ainsi que 56 étrangers du pays déjà cité qui concourront dans 66 centres sous l'œil vigilant de 4156 surveillants. Un dispositif colossal a été mis au point par le directeur de l'éducation afin d'assurer le bon déroulement des différentes épreuves. Ainsi, une cellule constituée d'une vingtaine de cadres et chefs de service a été mise sur pied pour le suivi, le contrôle, l'évaluation et l'évolution de l'événement en temps réel. Rien ne semble cette fois avoir été laissé au hasard, puisque une dizaine de lignes de téléphone et fax sont en service et 4 véhicules-navettes sont disponibles. L'ambiance pourra être ainsi suivie en direct à partir de cette cellule. A noter que ce dispositif sera maintenu sans relâche jusqu'à la dernière échéance (13 juin), y compris la ressource humaine avec toutes ses qualifications. Pour rappel, cette wilaya a longtemps été lanterne rouge au bac, dans les dernières places au BEF et elle a souffert d'un déficit en langues étrangères en ce qui concerne le premier palier, à telle enseigne qu'il a été totalisé mille zéros en langue française dans la daïra de Messaâd l'année dernière. Cette année, la tendance semble s'améliorer dans l'ensemble, selon beaucoup de spécialistes en pédagogie.