Les habitants de la cité des 50 logements, pourtant récemment édifiée, souffrent depuis plusieurs mois d'un manque flagrant de viabilisation et de l'absence de l'éclairage public. Ils citent des défectuosités au niveau du réseau d'assainissement des eaux usées et la distribution inconséquente, voire anarchique, de l'eau potable dont ils sont alimentés une fois chaque quinze jours. Mais, le plus aberrant, soulignent-ils, c'est le calvaire qu'ils endurent quotidiennement concernant les actes de propriété. Selon eux, le problème des actes de propriété découle des « lenteurs et entraves bureaucratiques » causés par les services de l'agence foncière, chargés d'assainir ce dossier.