Les travaux de bitumage de la RN71 ont été entamés il y a quelques jours, allant du versant de Béni Yenni à partir du carrefour de la « Tranchée » pour relier Yattafen à la RN 30 et celui d'Azrou reliant Aïn El Hammam à Larbaâ par la RN15. Si pour certains, le tronçon qui constituait un calvaire est désormais un soulagement, pour d'autres, notamment les chauffards fantaisistes, le tapis est un axe ouvert à la circulation à grande vitesse. En une semaine, on a signalé deux accidents. Signalons, par ailleurs, que les travaux de revêtement ne seraient que peine perdue à certains endroits si des caniveaux et des renforcements en gabions ne sont pas mis en place. A Yattafen, à chaque pluie torrentielle, la RN30 devient impraticable à cause des éboulements qui se renouvellent. A Aït Aïlem, un mur de soutènement s'est effondré il y a plus de deux ans, menaçant même des habitations. Aucune autorité n'est intervenue pour dégager les débris de la chaussée. Ainsi, celle-ci s'est rétrécie. « On se demande pourquoi, à certains endroits, les engins de l'entreprise n'ont pas bitumé toute la largeur de la chaussée, ne serait-ce que pour quelques virages dangereux », dira un habituel usager qui nous fera remarquer que, souvent, les piétons n'ont plus où marcher tant les accotements sont inexistants, ce qui les expose à tous les dangers.