Les droits de l'enfance étaient le sujet d'une journée d'études organisée , mercredi, par le tribunal de la wilaya de Blida à l'occasion de la Journée mondiale de l'enfance qui coïncide avec le 1er Juin. Le divorce, la drogue, l'abus sexuel, la violence, la délinquance, le crime et autres problèmes ont été mis en lumière par les intervenants qui appartiennent au corps juridique, au corps de la police et aux associations. « Il ne faut pas mettre l'enfant qui a commis un crime dans un centre de redressement — sauf en cas de nécessité — mais plutôt essayer de le récupérer en l'aimant, d'abord, puis en le mettant sous contrôle parental et psychologique », a témoigné la présidente du tribunal, qui a ajouté : « Ceci nécessite un travail de réseau par toutes les tranches de la société pour pouvoir récupérer le criminel mineur ». La présidente de l'association de la Défense des droits de l'enfant, Mme C. Kouraîche, présente à cette journée consacrée entièrement à l'enfant, a évoqué plusieurs phénomènes tels que la malvie, la délinquance, la drogue, la violence envers l'enfant et le travail des mineurs. Selon un des intervenants, l'irresponsabilité des parents est la cause principale de la délinquance chez les enfants. La journée d'études a abouti à plusieurs recommandations dont la déculpabilisation de l'enfant de moins de dix ans, vu son inconscience, la création d'une police spéciale chargée des enfants en difficulté, composée de psychologues et de sociologues, la séparation des mineurs victimes dans les établissements de redressement des mineurs criminels. « La prise en charge de l'enfant est la responsabilité de toute la société, à commencer par la famille, l'école puis les associations nécessitant l'augmentation des efforts pour garantir les droits de l'enfant », a affirmé la présidente du tribunal de Blida.