L'association Ikhoulef des enfants victimes de la séparation conjugale d'Akbou, a profité de la date du 1er juin, coïncidant avec la Journée mondiale de l'enfance, pour une sensibilisation autour des problèmes de l'enfance. Trois jours durant, l'association sillonnera les établissements scolaires de la région pour animer des conférences et tenir des expositions thématiques sur la question qui reste posée tant qu'«on n'a pas de recette pour maintenir éternellement le couple dans un contexte harmonieux, cohérent et sans discorde». Ainsi, cette association se propose d'assister la première victime de l'éclatement de la cellule familiale qu'est l'enfant. Elle vise comme objectifs, l'amélioration de la prise en charge de l'enfant victime de la séparation conjugale, la sensibilisation et la prise de conscience du problème de l'enfant séparé par la société, la protection des droits de cette catégorie d'enfants. Selon l'association, 60 des 528 mariages ayant lieu dans la commune d'Akbou, en 2006, ont fini par un divorce. Le même chiffre est également enregistré en 2007. «Près de 100 enfants par année, vivent aussi des maltraitances», ajoute la même association qui estime que «l'enfant subit généralement le divorce de ses parents dans une douleur silencieuse sans aucun accompagnement pour lui expliquer et l'aider à comprendre cet événement pour le vivre sans fatalité». Il y a lieu de noter que l'association du rugby de la wilaya de Béjaïa, organise des portes ouvertes sur ce sport, à l'occasion de la Journée mondiale de l'enfance. Des associations et Maisons de jeunes comptent marquer les Journées mondiale, nationale et la Journée de l'enfant africain, les 1, 6, et 16 juin par des tournois sportifs, des loisirs, concours de dessin, sorties pédagogiques, pièces théâtrales et autres activités au profit des enfants.