Le comité des fêtes de l'APC de Tadmaït, en collaboration avec onze écoles primaires de la commune, a célébré, le 31 mai dernier, la Journée internationale de l'enfance en organisant un programme d'activité. Cette manifestation a vu la participation d'environ 2 000 élèves des onze établissements scolaires d'Aït Saâda, d'Aït Kharcha, de Hidoussa, d'Aït Ouarzdin, d'Amar Bayou et d'Ichekalen. Les écoles des Orangers, du Lotissement de Baghedad et de l'EPLF ont également participé à cette manifestation. Des enfants ont présenté des pièces théâtrales, et des magiciens se sont succédé pour animer leur journée. La ville a vibré, dans la matinée avec le carnaval des enfants, les filles en robes kabyles et quelques garçons en burnous. Ils ont porté des banderoles, sur lesquelles on pouvait lire : « Ne détruisez pas les enfants », « Les enfants sont l'avenir », ou encore, « Il faut se préoccuper des droits des enfants ». Le président du comité des fêtes de l'APC dira : « On a passé des moments difficiles. Maintenant, on est conscients de cette jeunesse qui est dépourvue de beaucoup de moyens et d'orientation. Nous avons décidé, en tant que comité des fêtes et les écoles aussi, d'organiser cet événement. Mon message pour les parents est qu'ils doivent se préoccuper davantage de leur progéniture et d'être solidaires avec notre comité, pour faire sortir les enfants de la routine et de la souffrance », ajoute-t-il. Ils ont demandé également de sécuriser les rues, de créer des espaces verts et des terrains de jeux et étendre les services de base tels que l'assistance sanitaire, l'éducation et les loisirs. Selon le P/APC, l'organisation de ce carnaval « a pour but de faire passer leurs messages en cette journée de fête. Toutes les écoles primaires de la commune ont participé à cet événement. C'est vrai que dans notre commune, ne se pose pas le problème d'enfants abandonnés dans les rues, ou de délinquance infantile. Mais, il y a ceux qui souffrent de la déperdition scolaire, surtout ceux de la sixième année ». La journée a été une bonne occasion pour les enfants pour transmettre aux adultes leurs préoccupations.