« Nous n'acceptons pas les forages illicites. Nous optons pour une gestion rationnelle des ressources souterraines. Il y a des périmètres de protection et des zones rouges comme édicté par arrêté du wali concernant la nappe de Saïda, en date du 14/1/1989, ainsi que la protection des zones thermales de hammam Rabbi et Sidi Aissa, en date du 5/11/90 », a affirmé, M benali, le directeur régional de l'ANRH (agence nationale des ressources hydriques) de Saïda. Installée en juin 2006, cette agence gère les eaux dans 4 wilayas, à savoir Tiaret, Saïda, Naama et El Bayadh. Selon le directeur régional, « l'ANRH est un établissement public à caractère administratif et à vocation scientifique et technique, doté de la personnalité morale et de l'autonomie financière. L'agence à pour principale mission de mettre en application les programmes d'inventaire en eaux et en sols irrigables de la région, en conformité avec les objectifs du programme de développement du pays. » L'on apprend que l'agence de Saida, pour le moment, fonctionne avec un ingénieur et trois techniciens. Pour la gestion des eaux, le directeur dira en substance : « notre objectif est de prendre en charge le bassin versant du Chott Chergui, dont l'étendue chevauche en ce qui nous concerne entre 4 wilayas. Le quota global en eau pour l'AEP ne doit pas dépasser 1 750 l /seconde. » « Il y a, à partir de Sidi Khelifa (Kreider) un transfert d'eau potable pour la wilaya de Sidi Bel Abbès. Il y a deux forages en cours de réalisation », conclut le directeur.