Contents et prêts. Les partis politiques applaudissent, dans leur majorité, la décision du gouvernement de reporter les élections communales et de wilaya à novembre prochain. Pour le FLN, majoritaire au parlement, « c'était attendu ». Pas de mauvaise surprise donc. « Certains partis l'ont demandé. C'est une décision sage prise dans l'intérêt national et pour une meilleure pratique démocratique », approuve Saïd Bouhadja, député et chargé de la communication au FLN. « Nous n'avons pas demandé le report, mais nous acceptons cette décision et nous sommes aussi contents que le vœu de certains partis soit exaucé », s'exprime-t-il. Au RND, on abonde dans le même sens. Pas de revendication particulière. « Notre parti ne voit pas d'inconvénient à ce que ces élections soient reportées à novembre », soutient Miloud Chorfi, chargé de la communication au RND, estimant que « les raisons avancées sont objectives et logiques ». Il indique, à l'occasion, que le RND est déjà « prêt » pour affronter cette bataille électorale. « Les 48 commissions de wilaya qui auront la charge de gérer les candidatures et la campagne pour ces élections ont été toutes installées », se réjouit-il. Le RCD, de son côté, confirme sa participation à ces élections tout en considérant un tel report comme « une entorse à la loi ». « Cela montre l'incapacité des dirigeants du pays à anticiper les événements. On aurait pu réfléchir auparavant à une telle situation », regrette Mohsen Belabès, chargé de la communication au RCD. Le fait de ne pas avoir anticipé prouve, selon lui, « la légèreté avec laquelle le pouvoir gère les affaires de l'Etat ». Le Parti des travailleurs, qui a été le premier sinon le seul à demander clairement le report de ces élections, ne peut que se réjouir d'une telle décision du gouvernement.