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LE FLN DIT OUI !
Ordonnances de BOUTEFLIKA
Publié dans Liberté le 08 - 10 - 2003


Alors que l'On Attendait leur Rejet
Le FLN dit oui aux ordonnances de Bouteflika
Les parlementaires du vieux parti ont voté les six textes du Président, marquant ainsi un recul par rapport au discours très dur du FLN ces derniers jours.
Le suspense aura duré jusqu'au bout, mais le miracle n'a pas eu lieu. Dans une large majorité, l'Assemblée populaire nationale a adopté, hier, six ordonnances sur les onze signées l'été dernier, par le président de la République. Hormis le PT, du reste prévisible, qui a rejeté l'essentiel des ordonnances, à l'exception de celle relative à l'obligation de souscription à l'assurance contre les catastrophes naturelles, le MRN qui a concédé à adopter seulement l'ordonnance relative à la zone de libre-échange, et les indépendants qui ont rejeté les ordonnances relatives à la monnaie et au crédit ainsi que celle relative à l'importation et à l'exportation des marchandises, le reste des députés a, comme de coutume, donné son aval aux textes présidentiels. La surprise est venue, sans doute, de la part du parti majoritaire, dont d'aucuns s'attendaient à ce qu'il cède à la tentation du blocage. Une attitude qui fera la part belle au président de la République qui n'a jamais dissimulé, c'est du moins l'avis de nombreux observateurs, son souhait de dissoudre la Chambre basse du Parlement, histoire de tailler les croupières à Benflis, auquel il n'a jamais pardonné de n'avoir pas mis à son service le FLN pour briguer un second mandat, mais également de provoquer une crise institutionnelle de nature à créer le climat susceptible de reporter l'échéance présidentielle.
Jusqu'à il y a quelques jours encore, le FLN n'avait toujours pas levé le voile sur ses intentions, même si, il est vrai, de nombreux indices indiquaient qu'il n'opposerait pas “son veto”.
À la question sur l'attitude qu'aura à adopter le parti, les responsables du FLN rappelaient toujours à qui voulait bien les entendre que les ordonnances seraient étudiées au cas par cas et que la liberté est donnée au député d'exprimer son opinion. Une journée parlementaire a d'ailleurs été organisée à l'effet d'éplucher les ordonnances en question, mais aussi pour accorder les violons. Et il aura fallu attendre la veille de la session pour que le FLN concède enfin à expliciter ses intentions.
Dans un communiqué rendu public par son groupe parlementaire, le FLN notait qu'il “traitera les textes de façon objective et responsable” afin que “l'intérêt général soit préservé pour faire échouer la culture du complot, dit-il, qui vise la stabilité des institutions de l'Etat, notamment l'institution législative”.
En adoptant, hier donc, les textes présidentiels, le FLN estime “avoir déjoué le piège tendu par la présidence de la République”. Il y a aussi, semble-t-il, un autre objectif : noyer aussi les “redresseurs” dans l'unanimisme ambiant. “On suit les directives de la direction. C'est une stratégie du parti pour déjouer le complot”, a commenté Abbas Mekhalif, le chef du groupe parlementaire. Un avis que partage un député indépendant, sous le sceau de l'anonymat : “Bouteflika cherche un argument pour dissoudre l'Assemblée, car, à vrai dire, il n'y a pas vraiment nécessité de recourir aux ordonnances dans la conjoncture actuelle.” Il est à noter, par ailleurs, que le MSP et le MRN ont rejeté le texte relatif à l'organisation de l'éducation et de la formation. Un texte qui prévoit notamment l'introduction de la langue amazigh dans l'enseignement et l'institution des écoles privées.
Quant au PT, il est resté égal à lui-même. Il s'inscrit en faux par rapport aux orientations économiques de l'Exécutif.
Dans un communiqué rendu public, le PT justifie son rejet des cinq ordonnances au motif qu'“elles sont dictées par des parties étrangères dans le cadre de l'entrée à l'OMC et consacrent des concessions contraires aux intérêts de la nation, car au service exclusif des intérêts des multinationales”. Le PT appelle l'ensemble des travailleurs et des citoyens à se mobiliser contre ce qu'il qualifie de “rouleau compresseur”.
KARIM KEBIR
Bouabdellah Jette l'éponge
Ancien président des affaires économiques à l'Assemblée et membre actif du mouvement de “redressement” du FLN, Abdelouahid Bouabdellah a décidé de démissionner de l'APN. Raison invoquée par l'intéressé : “Répondre à Benflis que je ne suis pas ici grâce à lui.” Mais selon des sources parlementaires, Bouabdellah n'aurait pas apprécié qu'il ne soit pas promu en qualité de ministre après la démission des cinq ministres du FLN, mercredi dernier. Le dissident du FLN attendait, semble-t-il, un retour d'ascenseur de la part de Bouteflika, après son implication, corps et âme, dans l'entreprise de “dislocation” de l'ex-parti unique. Il aurait même confié à son entourage qu'il a lui-même plaidé la promotion de certains de ses pairs.
Même Si Affif, selon les mêmes sources, aurait exprimé son mécontentement de n'avoir pas été retenu parmi les nouveaux titulaires de portefeuilles ministériels.
Le FLN introduit un recours
Le FLN a décidé d'introduire un recours auprès de la justice après la décision de la cour d'Alger qui a prononcé l'interdiction de la tenue du congrès extraordinaire du FLN.
Selon des sources parlementaires proches du parti, le FLN voudrait, par ce geste, mettre devant le fait accompli la justice.
K. K.
Dans les coulisses de l'Assemblée…
Hier, à 12h45, la messe était déjà dite, les ordonnances de Bouteflika ont été adoptées dans la sérénité. Ambiance.
Les députés pénètrent en petits groupes dans l'hémicycle Zighoud-Youcef. L'atmosphère est plutôt détendue. Les élus ne semblent pas spécialement appréhender une plénière annoncée chaude. Les embrassades et autres accolades entre les députés du FLN fidèles à Benflis et ceux, “redresseurs”, affiliés à Belkhadem, plantent un décor un peu bizarre… Ça parlemente, mais sereinement. Le président de l'Assemblée, Karim Younès, prend place sur son perchoir, la mine joviale. La couleur est annoncée. Ordonnance après ordonnance, les bras levés des députés du FLN jettent leur ombrage sur ceux, peu nombreux au demeurant, du MSP, du PT et d'El-Islah qui ont contesté certains projets. Ni l'ordonnance portant sur les zones franches, ni celle, plus importante encore, sur la monnaie et le crédit n'ont soulevé l'opposition du carré FLN en direction duquel tous les regards étaient braqués. Bouteflika peut faire passer ses ordonnances sans avoir à subir le blocage du groupe parlementaire du vieux Front. Dans une sérénité qui cadre assez mal avec la tempête annoncée au palais Zighoud, les six ordonnances expédiées à l'APN par le président Bouteflika ont été liquidées en deux temps trois mouvements. 12h45, la messe est dite. Les députés, toutes tendances confondues, pressent le pas vers le sous-sol de l'hémicycle. Vers le restaurant d'où se dégagent les effluves qui chatouillent les narines de nos honorables élus. La salle des plénières se vide.
Les travées de l'Assemblée, ce lieu des coulisses par excellence où se déroule le vrai débat, grouillent de monde. Les journalistes, à l'affût, prennent d'assaut les députés du FLN pour connaître les raisons qui ont poussé leur parti à voter les ordonnances de Bouteflika. Abderrezak Mokri du MSP assène ceci à la cantonade : “Il ne reste plus de débat quand un parti majoritaire se place dans l'opposition, mais adopte tous les projets du gouvernement.”
Nullement intimidé, Sadek Bouguetaïa pense qu'il était “logique” que son parti adopte les projets présentés pour “sauvegarder la stabilité des institutions”. À un moment, il s'était même excusé d'interrompre notre discussion pour aller accomplir son devoir : lever son bras pour avaliser l'ordonnance sur les zones franches. Son ex-collègue, Ouahid Bouabdelah, est assailli par les journalistes. Visiblement content de l'issue du vote, il jure par les grands dieux que “Benflis a été piégé”. Par qui ? Motus. Scène un peu cocasse, Bouabdelah cause allègrement avec les fidèles de Benflis. Avec une complicité déconcertante. Il les chambre devant les journalistes, en les interrogeant pourquoi ils n'avaient pas bloqué les ordonnances. Ses interlocuteurs rient à gorge déployée, sans rancune. Bien au contraire. Bouabdelah, qui fait parti du mouvement de “redressement”, confie qu'il a sa démission de l'APN dans la poche. “Je vous jure que je vais la déposer si cette Assemblée n'est pas dissoute”, déclare, sec, le député d'Alger. Il nous apprend tout de même que Belkhadem venait de lui téléphoner et lui a demandé d'aller le voir avant de déposer sa démission. Qu'allait-il lui dire ? Mystère. L'ex-PDG de Cosider promet simplement : “Nous avons de gros dossiers qu'on va sortir.” Lesquels ? “Vous le saurez le moment venu”, lâche-t-il en priant les journalistes de ne pas déformer ses propos.
HASSAN MOALI
Abderezzak Dahdouh, député FLN, se Justifie
“Les Ordonnances étaient Acceptables”
Liberté : Le groupe parlementaire du FLN a adopté, hier, les six ordonnances présidentielles présentées à l'APN. Pourquoi ?
Abderezzak Dahdouh : Nous avons fait confiance à nos députés et à leur sens des responsabilités, et c'est ainsi qu'ils ont agi après avoir étudié ces ordonnances au niveau des commissions. Nos députés ont jugé, en leur âme et conscience, que ces ordonnances étaient recevables.
Ils ont été élus au nom du parti, mais ils ont aussi un mandat populaire. En jouissant de cette légitimité, ils ont le droit de l'exercer en toute souveraineté.
Mais, il y a des ordonnances, à l'image de celle portant sur la monnaie et le crédit, qui ont été très contestées et l'on s'attendait à ce que les députés FLN la rejettent. Pourquoi ne l'ont-ils pas fait ?
Les députés l'ont étudiée en commission et il leur revient, à eux d'abord, de l'évaluer. Nous n'avons pas une position de principe d'accepter ou de rejeter les ordonnances.
N'aurait-il pas fallu voter par abstention par rapport à certaines ordonnances pour exprimer votre opposition sinon votre mécontentement par rapport au président de la République ?
Si une ordonnance est acceptable, pourquoi voter par l'abstention ? Il y a toujours une possibilité d'amendement de certains articles au moment opportun.
Il y a un véritable bras de fer entre le FLN et le président de la République. En adoptant les six ordonnances, vous n'avez sans doute pas voulu transférer ce conflit dans l'institution législative…
Parfaitement. Il n'est pas question pour nous de prendre en otages les institutions de la République et de les instrumentaliser à des fins politiques. ça a toujours été notre conduite. Et si la justice a été instrumentalisée et impliquée contre nous, nous n'avons pas à répondre de la même façon.
Et votre différend avec le président de la République ?
Il sera réglé par un verdict populaire libre et transparent.
On assimile votre position d'aujourd'hui à un recul par rapport à la guerre que vous avez déclarée contre Bouteflika. Qu'en pensez-vous ?
Nous ne concevons pas les choses de cette manière. Pour nous, une ordonnance qui présente un intérêt pour le peuple se doit d'être adoptée.
Si vous aviez rejeté les ordonnances, cela aurait-il ouvert la voie à la dissolution de l'APN ?
La dissolution de l'APN est certes l'une des prérogatives du Président. Mais, pour nous, la légitimité de l'APN, qui a été élue il y a une année et demie, a plus de valeur et de crédibilité qu'une légitimité issue d'un scrutin qui remonte à quatre ans et demi et qui a été largement usée par les promesses non tenues.
En définitive, craignez-vous la dissolution de l'APN ?
Pourquoi craindre ? Nous avons toujours plaidé pour un fonctionnement serein des institutions et pour la stabilité institutionnelle. Mais, nous ne pouvons pas répondre des agissements de tous les responsables au niveau de la hiérarchie du pouvoir. Cependant, nous avons entièrement confiance en nos concitoyens si un retour vers le verdict populaire est nécessaire.
Nadia Mellal
Yazid Zerhouni l'a Déclaré Hier à M'sila
“Le Congrès de Benflis n'est pas Représentatif”
Le ministre de l'Intérieur a réaffirmé dans le même temps la “neutralité” de l'administration vis-à-vis du FLN.
Lors d'un point de presse animé, hier, au siège de la wilaya de M'sila, en marge de la visite du président de la République, le ministre d'Etat, ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, Yazid Zerhouni, est revenu sur la crise du FLN. Se départissant de l'habit de ministre, Zerhouni, “le citoyen et l'ancien militant du FLN”, considère le congrès extraordinaire du parti de Ali Benflis, tenu le 3 octobre, non représentatif. “Je ne crois pas qu'Hydra représente l'Algérie profonde”, a-t-il asséné. Pour ce qui est du retrait de l'autorisation au FLN de tenir son congrès extraordinaire, Zerhouni a indiqué : “En tant qu'administration, nous n'avons vu aucun inconvénient à ce que le congrès extraordinaire se tienne. Lorsque des animateurs du mouvement de redressement sont venus nous voir et que la justice a pris la décision d'interdire ce congrès, nous avons décidé de leur retirer l'autorisation.”
Par ailleurs, du reproche qui lui est fait par Saïd Barkat de ne pas agir avec célérité, Zerhouni en tirera un argument pour soutenir que “l'administration est neutre”, avant de préciser que c'est la justice qui traite les recours et non l'administration. Concernant les déclarations du président de la cour d'Alger qui a soutenu, il y a quelques jours, que la décision d'annulation de l'autorisation du congrès du FLN a été prise à son insu, Zerhouni affirme : “Un président de cour n'est pas censé connaître toutes les décisions qui se tiennent dans les chambres.” Et d'ajouter : “L'Etat de droit est notre seul outil de travail.” Donc, pour Zerhouni, l'administration est neutre. La preuve, à ses yeux, est les deux précédentes élections locales et législatives.
Non sans émettre le souhait que la prochaine élection présidentielle se déroule dans la transparence la plus totale.
Pour ce qui est de la demande des Boussaâdis d'élever leur daïra au rang de wilaya, Zerhouni a indiqué qu'“il y a 15 villes qui demandent le statut de wilaya. La priorité, c'est l'amélioration des codes communal et wilayal et la réforme de la fiscalité locale. ça ne sert à rien de donner des attributions si elles n'ont pas les moyens de faire face à leurs responsabilités”.
Comme pour démentir ceux qui reprochent au président Bouteflika de distribuer de l'argent à tout-va, Yazid Zerhouni a affirmé que les enveloppes financières sont arrêtées en fonction des besoins exprimés par les autorités locales. Sur cette question, la wilaya de M'sila a bénéficié d'une cagnotte de 7,7 milliards de dinars.
A. C.
Bouteflika s'est Rendu, Hier, à Bordj Bou-ArrEridj
Une Visite émaillée d'Incidents
La capitale des Bibans a reçu, dans l'après-midi d'hier, la visite du président de la République, Abdelaziz Bouteflika. La ville de Bordj Bou-Arréridj grouillait de monde. Selon certains, bien au fait de la politique locale, les militants du RND et des animateurs du mouvement de “redressement” ont abattu un grand travail de proximité auprès de la population locale, en la priant de descendre massivement dans la rue. Aussi, Bouteflika s'est offert un grand bain de foule. L'accueil est des plus enthousiastes. C'est avec cette seule image d'une population qui l'acclame que le président de la République a regagné le siège de la wilaya. Après, les choses sérieuses ont commencé pour les policiers qui encadrent la population. À quelque 500 mètres du siège de la wilaya, une escouade de policiers se rue vers un groupe de citoyens. Juste devant le siège de la wilaya, un grand chahut émane d'un groupe de citoyens qui jettent des bouts de bois et des feuilles en carton. Un policier en civil s'exclame : “Ils commencent le grabuge !” Aussitôt, des policiers en tenue se ruent sur le groupe. Un citoyen sera arrêté et jeté dans une voiture. Il sera soumis à un passage à tabac en règle, à l'intérieur du véhicule avant d'être acheminé vers le commissariat.
Tout comme à M'sila, où plusieurs projets étaient inaugurés lundi et mardi, d'autres sont inscrits sur l'agenda de la visite du Président à Bordj Bou-Arréridj (des logements, un musée du moudjahid, une station d'épuration des eaux polluées…). Aujourd'hui, le Président aura une rencontre avec les opérateurs économiques de la wilaya. Il se pourrait qu'il fasse une intervention. Ici encore, le président de la République rendra visite à la zaouïa Belassaoui.
A. C.
Des élus de Djelfa lancent un appel à la candidature de Bouteflika
Hier, devant l'entrée de l'hôtel La Citadelle de M'sila, un fonctionnaire de la présidence distribuait un communiqué du mouvement de “redressement” de la wilaya de Djelfa. Un communiqué de soutien pour la candidature du président de la République pour un second mandat. Les auteurs de cet appel sont le président de l'APW de Djelfa, des présidents d'APC et des animateurs locaux du mouvement de “redressement”. En se prévalant de leur qualité de militants du FLN “fidèles aux principes”, ils annoncent leur adhésion au mouvement de “redressement” de Belkhadem.
A. C.


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