Djaouida Lamri est artiste peintre. Elle a aidé les enfants à la conception de maquettes relatives au réchauffement climatique. Elle a mis ses dons artistiques au service de l'école maternelle pour œuvrer en direction de l'environnement. Comment est né votre intérêt pour la cause écologique ? J'ai été bénévole au Secours catholique à Paris l'année dernière et c'est là que mon intérêt a été suscité par une bénévole, Daniella, qui travaille avec l'Unesco. Nous nous sommes rencontrées lors du Congrès mondial des animaux à Paris pendant lequel j'ai fabriqué des mallettes en forme de papillon pour les enfants et où j'ai participé à l'infographie de l'affiche. Quelle a été votre participation artistique en matière d'environnement avec l'école Zénith ? J'ai donc aidé les enfants de la maternelle Zénith à concevoir les maquettes de la Terre sur une broche, de la désertification représentée par l'Algérie « coupée » de part et d'autres par le barrage vert et de la biodiversité marine. Comment est née l'idée d'aider les enfants sur le thème de l'environnement ? En fait, ma fille étant inscrite à l'école Zénith, j'ai pu constater en discutant avec la directrice, Mme Djermane, de son intérêt pour la cause environnementale et de sa volonté à éduquer les enfants dans ce sens. Je lui ai proposé ma touche artistique et c'est là qu'est né le projet de la scénette qui est inspiré du travail fait par Daniella et moi-même à Paris et les maquettes. J'ai tenté par la suite de contacter des entreprises algériennes de recyclage pour amener les enfants à faire des visites et travailler en collaboration mais aucune entreprise n'a répondu favorablement. Qu'avez-vous appris de votre côté de cette expérience avec les enfants ? Cela a été un plaisir de voir à quel point ils sont réceptifs tant du point de vue pédagogique et intellectuel de la chose que du point de vue artistique. Très vite, on reconnaît ceux qui ont la fibre artistique et ils ne sont pas nombreux. Par contre, tous ont été réceptifs quant au combat à mener pour l'environnement.