Plus de 300 exposants, nationaux et étrangers, issus du secteur de l'hydraulique participent à la troisième édition du Salon professionnel d'Alger pour les équipements et services de l'eau (SIEE-Pollutec). Inauguré lundi dernier par le ministre des Ressources en eau, Abdelmalek Sellal, le Salon présente une offre diversifiée d'équipements, de services et de solutions technologiques couvrant l'ensemble du secteur de l'eau. Il s'agit également d'une manifestation qui réunit, dans un espace de 6000 m2, tous les acteurs algériens de l'eau (agences d'Etat et entreprises) et les principaux opérateurs, fournisseurs d'équipement et prestataires de service dans les domaines du traitement de l'eau et des eaux usées, de la distribution de l'eau, du traitement des pollutions industrielles, de l'analyse, la mesure, le contrôle et l'irrigation. Placé sous le thème du dessalement de l'eau de mer et des pollutions industrielles, la troisième édition du SIEE-Pollutec aura à traiter, lors de rencontres professionnelles, de thèmes divers dont celui des « techniques du dessalement de l'eau de mer », ou encore de « la gestion durable de l'eau et de l'assainissement des villes et pays du bassin méditerranéen ». Le programme des rencontres thématiques prévoit également un débat autour de la problématique du traitement des « eaux usées et les pollutions industrielles ». Les organisateurs du Salon estiment que « cette manifestation ne cesse d'attirer la participation étrangère, notamment européenne, avec une croissance de 31% cette année par rapport à l'édition de 2006 ». Parmi les 19 nationalités participant à cet évènement, la France vient en tête avec 80 sociétés représentées, suivie de l'Espagne avec 17 sociétés. Cet « engouement » s'explique par le fait que « le marché algérien est vierge et porteur », selon Mme Sylvie Fourn, directrice générale de Reed Expositions France, organisateur du Salon. La directrice cite notamment « le gigantesque programme de développement de secteur des ressources en eau en Algérie » auquel le gouvernement a consacré une enveloppe budgétaire de 12 milliards de dollars sur cinq ans (2005-2009).