Dans le cadre de la lutte contre les maladies à transmission hydrique, qui ont été évitées de justesse il y a quelques temps à Hassi Ameur, lorsque les eaux usées se sont mélangées à l'eau potable, un projet de réalisation d'un réseau d'eau potable et un autre d'assainissement ont été retenus pour cette commune. La wilaya d'Oran a octroyé 2,5 milliards de centimes pour ces projets qui devaient profiter à la cité des 100 logements de Hassi Ameur. Cependant, malgré l'urgence, les 2,5 milliards ayant été alloués il y a près d'une année, les travaux ne sont toujours pas lancés. Ceci étant, les habitants de cette cité continuent à être exposés aux maladies à transmissions hydrique, les réseaux existants étant défectueux. Cette défectuosité est due à leur vétusté puisque ces réseaux ont été réalisés dans les années 70. Autre facteur à l'origine de la catastrophe du mélange des eaux usées et potables, c'est la proximité de l'installation des deux réseaux. La catastrophe a été, confie-t-on, évitée de justesse l'été dernier. Lorsque le constat du mélange a été fait, les services concernés ont été alertés et il a été procédé immédiatement à la rupture de l'alimentation en eau potable. Les eaux usées continuaient à se déverser et inondaient parfois même les intérieurs des habitations. A l'extérieur, ce sont des lacs d'eau usée à ciel ouvert, des lacs où évoluaient bestioles et insectes. Dans un souci de régler le problème avec le peu de moyens dont elle dispose, la commune a procédé à la réalisation de fosses pour contenir les eaux usées. Ces fosses sont vidangées une à deux fois par semaine. Quant à l'eau potable, les habitants de cette cité s'approvisionnent auprès des colporteurs et vivent sous la peur du spectre des maladies à transmission hydrique.