L'unique piscine que compte la wilaya - elle est implantée dans l'enceinte olympique – s'ouvre quotidiennement le matin et ferme ses portes à 18 h 30 pour le public. Néanmoins, ce programme horaire ne semble guère du goût des nombreux amateurs de natation qui prennent d'assaut le bassin en cette période de grandes chaleurs. Ils demandent à ce que les séances réservées aux particuliers soient prolongées au-delà, c'est-à-dire dans la soirée, comme cela se fait dans toutes les piscines du territoire national que gèrent les services du ministère de la Jeunesse et des Sports. Il faut signaler que ces personnes payent chacune entre 50 et 60 DA la séance de natation d'une heure et demie. Cela représente bien évidemment une ressource non négligeable pour les gestionnaires qui doivent dépenser de fortes sommes d'argent pour faire face aux frais d'exploitation de cette infrastructure. Rappelons que celle-ci a fait l'objet dernièrement d'une vaste opération de réhabilitation et de rénovation qui a coûté à l'Etat pas moins de 6,5 milliards de centimes. L'afflux que connaît la piscine olympique aurait pu être atténué si les responsables concernés avaient daigné remettre en service celle de l'ex-Creps, à l'abandon depuis plusieurs années. Pourtant, cette structure a subi elle aussi des travaux de rénovation et de réaménagement de ses différents équipements. Elle se heurterait, semble-t-il, à l'absence d'un organisme gestionnaire après la disparition de l'ancien centre de formation d'éducation physique et sportive. Cependant, d'après les informations en notre possession, le MJS a prévu dans ce cas une formule adaptée à l'exploitation de cette piscine sous forme de concession à un particulier, sur la base d'un cahier des charges élaboré en coordination avec les services des domaines. Or, les responsables du secteur ne semblent pas privilégier pour le moment cette formule pour des raisons inconnues et oublient peut-être qu'ils sont astreints à veiller au bon fonctionnement des établissements publics.