Un atelier ayant trait à la préservation des ressources naturelles et au développement agricole en zones arides et semi arides a regroupé, la semaine dernière, plusieurs institutions ainsi que des bureaux d'études, des associations, des universitaires et des étudiants. Au cours de la première partie de cet atelier, initié par l'AREA-ED (association d'échanges et de réflexions pour l'environnement et le développement), les participants tels que les cadres de la DSA, du HCDS, des Forêts, de l'Hydraulique et les membres des associations locales ont tenté, par une approche différente, d'établir chacun dans son domaine un bilan sur la situation agropastorale qui prévaut actuellement dans les zones steppiques de la région ainsi qu'au sein des palmeraies de Tiout et de Moghrar. Cette rencontre a été l'occasion de présenter les avantages et les inconvénients d'un tout autre type d'exploitation agricole de 150 ha au nord du pays (Nador W. de Tipaza) par son propriétaire, M. Aït Hellal, ainsi qu'une étude relative à la gestion des ressources naturelles des steppes du Maghreb, présentée par un membre d'une ONG italienne. Par ailleurs, une étude hydrogéologique spécifique à la zone de Maâder, région de Tiout, a dévoilé l'importance que revêtent les potentialités existantes en eau et le souci de leur préservation contre les forages abusifs. En effet, dira le président de l'AEN, les Oasis de Moghrar et Tiout, inscrites dans la liste Ramsar, sont les seules se trouvant sur le territoire de la wilaya de Nâama, de ce fait, elles présentent une biodiversité aux caractéristiques uniques. La DSA, la conservation des Forêts et le HCDS ont, par leurs interventions, insisté de leur côté sur les grands projets de développement de l'agriculture et des milieux steppiques.