Événement Une exposition sur l?agriculture saharienne et sahélienne se tient, depuis dimanche, dans cette ville sous l?égide d?Expo?d et en présence d?experts. «Là où on sème, on récolte», cette belle maxime écrite au bas d?une grande affiche orne pratiquement tous les murs de Ghardaïa, choisie cette année pour son attirance touristique. L?affiche, présentant le célèbre minaret de Béni Izguen, est une promotion publicitaire du deuxième salon Sud-Agral qui s?est ouvert, hier, et durera jusqu?à jeudi prochain au Palais des expositions, situé en plein centre-ville. Objectif : la relance de l?agriculture saharienne et sahélienne. Dans cette deuxième édition, Sud-Agral dont l?organisateur n?est autre qu?Expo?d, leader national en la matière, regroupe une trentaine d?exposants, soit plus du double de la première édition. Au menu de ce rendez-vous scientifique plusieurs thèmes ayant trait à la réhabilitation des zones arides et semi-arides. «Il sera aussi question d?aquaculture, d?élevage de l?autruche, de relance de la production de fibres végétales à partir du palmier nain? Le tout sur fond de vulgarisation afin de permettre au large public de saisir le ??gros?? et de s?intéresser, par ricochet, à un créneau susceptible de changer de fond en comble son mode de vie», avance-t-on du côté des organisateurs. Voulant apporter sa pierre à l?ouvrage, Sud-Agral espère développer des systèmes spécifiques d?adaptation dans un milieu réputé austère. Pour cette deuxième année, Expo?d, une société spécialisée en communication événementielle, mise sur des méthodes modernes de diffusion des dernières technologies et connaissances spécifiques à l?agriculture saharienne et sahélienne. «Secteur crucial à bien des égards, ce genre d?activités économiques conditionne impérativement le peuplement et la vie dans ces immenses contrées livrées, n?était la résistance acharnée de l?être humain, aux simples facteurs naturels qui auraient vite fait de les uniformiser par le vent et le sable», assure-t-on. Ainsi, Sud-Agral est bien plus qu?un rendez-vous entre experts, il se fixe comme première recommandation de poser les jalons de l?avenir agricole du Grand-Sud avec un seul mot d?ordre : oser.