Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.
Développement durable et préservation de l'environnement : la difficile équation Séminaire international sur la protection des écosystèmes en zones arides
Le laboratoire de protection des écosystèmes en zones arides et semi-arides (faculté des sciences et sciences de l'ingénieur) de l'université Kasdi Merbah de Ouargla organisera un important séminaire international sur le thème de «la protection et préservation des écosystèmes sahariens». La manifestation scientifique devra se tenir à Ouargla les 23, 24 et 25 novembre 2009. Selon les organisateurs, «ce séminaire international se veut un carrefour d'échanges et d'optimisation des connaissances pour une meilleure orientation vers de nouveaux axes de recherche», note-t-on dans la lettre de présentation. Pour les organisateurs, il s'agit avant tout de «dresser un état des lieux de la gestion et du fonctionnement des différents écosystèmes oasiens, étudier les impacts de la désertification, de la perte de la biodiversité, des différentes pollutions etc. sur les communautés sahariennes et les écosystèmes, valoriser, préserver et sauvegarder les ressources naturelles des écosystèmes oasiens, intégrer le patrimoine naturel oasien dans la stratégie de développement durable», note-t-on encore. Le grand Sahara reste le parent pauvre des études et des recherches menées par les grandes universités algériennes. Les impacts des politiques lancées dans le cadre des programmes et des plans de développement doivent impérativement prendre en charge et en considération les écosystèmes sahariens, jusque-là méconnus et souvent «caractérisés par leur complexité et leur fragilité» insoupçonnables. Plusieurs thèmes sont proposés à la réflexion et au débat, notamment «1. La préservation des agrosystèmes sahariens, conduite du palmier dattier, préservation des ressources phytogénétiques du palmier dattier, lutte biologique contre les ravageurs du palmier dattier, gestion des agrosystèmes oasiens. 2. Le développement de l'élevage camelin, valorisation des produits et sous-produits, systèmes d'élevage, préservation des parcours. 3. Protection et préservation de l'environnement, préservation de la qualité des ressources hydriques et édaphiques, impacts sur la santé publique. 4. Mise en valeur des terres, cartographie des sols, salinisation des sols, amélioration de la fertilité des sols, lutte contre l'ensablement, les systèmes de production agricole oasiens. 5. Valorisation des plantes spontanées, mécanismes adaptatifs des plantes spontanées aux contraintes environnementales, utilisation des plantes spontanées à usage thérapeutique et phytosanitaire.» Autant de thèmes et de données qui risquent de faire des émules parmi les grandes universités du Tell qui détiennent, en quelque sorte, le monopole dans les grandes recherches lancées dans le cadre de l'équation difficile à concilier : développement durable et environnement. Un appel à communication a été lancé à l'intention des chercheurs et autres spécialistes de l'environnement et des écosystèmes sahariens. La date limite des envois des inscriptions et des résumés a été fixée au 2/06/2009, croit-on savoir. Notons que le laboratoire de protection des écosystèmes en zones arides et semi-arides a été agréé en 2001 et reconduit en 2004 sous la responsabilité du professeur Dadamoussa Belkheir en sa qualité de directeur.«Le laboratoire s'est distingué par une importante activité scientifique, à savoir des publications internationales et nationales, des encadrements de post-graduation et de graduation, de l'élaboration de documents scientifiques, des conventions internationales et nationales et des projets de recherche», note-t-on dans le document de présentation. M. O.