La restauration dans cette contrée, en dépit de sa position convoitée en plein centre de la plaine de la Mitidja, est des plus mauvaises prestations, notamment en cette période d'été. En effet, on ne peut trouver un coin qui mérite d'offrir aux visiteurs ou aux passagers ce genre de service public vital qu'est la restauration. Même durant les autres saisons, les gens sont contraints de prendre des repas dans les fast-foods (frites, viande hachée, salade variée, à plus de 100 DA). A cet effet, pas moins de 15 locaux sont presque spécialisés à servir ce genre d'alimentation. En comblant ainsi le manque de restaurants qui correspondent aux normes requises sur le plan de qualité et d'hygiène, à l'exception des deux anciens, enfouis dans de vieux quartiers, ces endroits se multiplient durant l'été. Plusieurs pâtisseries et des locaux d'artisanat se convertissent en des points de vente de divers casse-croûte. Certains prestataires de ce service préfèrent stabiliser les prix à 100 DA afin de drainer un large public, surtout celui venant des localités rurales ou les passagers empruntant la route nationale reliant Larbaâ à Alger, en passant par Sidi Moussa et Baraki, l'ancien axe routier conduisant à la capitale. Soucieux d'effectuer des visites inopinées d'inspection, les agents du bureau communal chargés de l'hygiène bénéficient souvent d'un bon accueil de la part des serveurs de pizzas et de fast-foods, en viande hachée, pour « espérer être bien vus par les responsables locaux », dit un contrôleur de qualité. « Cependant, ils se doivent de veiller à satisfaire les clients » ajoute-il. Sur le terrain, on constate le manque d'eau, de tables et d'aération dans ces locaux, ce qui rend les repas difficiles pour les malades, mis à part les trois points situés au boulevard principal de la ville.