L'affaire opposant le correspondant d'El Watan à l'APC de Aïn Lahdjar, qui aurait dû être jugée hier au niveau de la cour de Bouira, a été reportée au 22 septembre. En constatant que deux des trois plaignants manquaient à l'appel, le président du tribunal a pris cette décision. Il faut dire que dans ce procès ouvert pour diffamation à l'encontre de notre collaborateur, le P/APC de cette commune limitrophe de Bouira et ses deux adjoints se sont portés partie civile en leur nom propre dans une affaire qui ne regarde strictement que l'APC de cette commune. Malgré ce vice de forme, le tribunal de Aïn Bessam rend en mai 2002 un jugement qui condamne notre correspondant à verser pour chacun des plaignants qui s'est senti diffamé dans un article paru en mars 2001 sur la gestion de cette commune 15 000 DA plus une amende équivalente. En avril 2003, la cour confirmait dans le procès en appel la condamnation infligée par la première instance. L'affaire ayant été portée devant la Cour suprême, celle-ci l'a renvoyée dernièrement devant la cour de Bouira pour être rejugée. Autant le déclarer tout net : ce renvoi, qui peut être interprété comme une marque de volonté de la justice de traiter cette affaire avec toute l'équité nécessaire, va permettre à notre collaborateur de mieux préparer sa défense en tâchant d'obtenir les deux rapports de la commission de wilaya sur cette gestion qui a précédé l'actuelle.