Le scanner, dont le CHU Ben Badis a fait l'acquisition depuis quelques semaines et dont le montage a été parachevé, est entré en phase opérationnelle. Sa mise en service effective, selon le directeur général de l'institution hospitalière, est subordonnée au retour du médecin-chef du service de radiologie, présentement en séminaire à Oran. C'est donc une question de rectitude envers un confrère qui a retardé de quelques jours le compte à rebours du fonctionnement inaugural de la supermachine. Celle-ci, de marque Philips, a été importée des Etats-Unis, et a dû coûter la bagatelle de 7 milliards de centimes. L'ancien scanner, implanté au début des années 1990 est depuis longtemps hors service mais une rumeur persistante entretenait la suspicion quant à l'accès au soin via cette machine. L'on disait même que, pour pouvoir en bénéficier, il faut forcément avoir une connaissance de poids à l'intérieur de l'hôpital. « La vraie raison est que l'on a trop tergiversé sur la nature de la panne, le service après-vente de la firme Siemens, le constructeur du précédent scanner a évalué sa réparation à 2 milliards de centimes. Après réflexion, nous avons opté pour l'achat d'un autre scanner de dernière génération, quitte à débourser 7 milliards de centimes. Au moins avec ce choix, nous sommes sûrs que les paramètres nouveauté et performance seront au rendez-vous et pour longtemps », déclare le directeur.