La direction de l'Action Sociale de Saïda prend en charge les jeunes handicapés dont on relève un déficit de 50% en terme de capacités d'accueil, qu'il faudra combler d'ici 2009/2010, selon ses responsables. Pour cela, une enveloppe de 190 millions de dinars a été retenue. D'un autre côté, un crédit estimé à 3,1 milliards de DA est alloué aux services de l'action sociale et de l'emploi pour la création de 19 500 emploi pour jeunes (ESIL), 7 000 emplois (IAIG), 500 autres au titre des travaux d'utilité publique (TUP à HIMO), la création de 10 690 emplois CPE (pré emploi), le versement de 5 000 allocations forfaitaires de solidarité ainsi que la réalisation de 1 600 locaux à usage professionnel, destinés aux citoyens éligibles à l'un des dispositifs suivants : ANSEJ, ANGEM, CNAC. Ces projets qui vont s'étaler sur plusieurs années et qui sont soumis aux tracasseries et lenteurs administratives, sont insuffisants dans une région où le taux de chômage, selon les chiffres officiels, est estimé à 40,24%, pour une population globale qui dépasse allégrement les 300 000 habitants, avec plus de 15 000 familles nécessiteuses.