Les P/APC de Ouaguenoune, d'Aït Aïssa Mimoune, de Timizart, d'Iflissen, de Tigzirt, de Mizrana, de Boudjima et de Makouda ont adopté le texte de projet de la charte de l'intercommunalité lors de leur réunion, lundi 9 juillet, au siège de l'APC de Ouaguenoune. Les grandes lignes de ce document ont trait au renforcement de l'interdépendance et la solidarité des communes, l'élaboration d'une stratégie commune de développement, l'implication de la population locale au développement, ainsi que l'encouragement des associations de la société civile, la protection de l'environnement, la préservation des milieux naturels et la protection des espèces biologiques. En outre, le problème épineux du manque d'eau qui touche la plupart de ces régions est retenu. Pour Ighil Ahriz Ferhat, P/APC de Tigzirt, « ce projet est d'ordre revendicatif et pas politique. D'ailleurs, les initiateurs de cette charte sont issus de plusieurs couleurs politiques ». Selon lui, cela ne les a jamais empêchés de travailler ensemble pour l'intérêt de toutes les régions. « Au contraire, cela renforcera d'avantage notre projet », dit-il. De son côté, Smaïl Boukharoub, premier vice-P/APC de Boudjima, a salué cette volonté d'agir, affichée par les élus. Pour lui, seul ce genre d'initiative pourrait régler les différents obstacles rencontrés par ces localités. Ce dernier donne même des exemples, la première charte est apparue en 1978, sous l'appellation de « communauté des communes », témoigne-t-il. Maintenant que ce projet est prêt, quelles sont les actions envisagées par les élus quant à son aboutissement ? « D'abord, on va interpeller le wali et si ça ne marche pas, on pourra aller loin, en sollicitant les hautes autorités », répondent certains élus.