La clientèle d'Algérie Poste rencontre d'énormes difficultés pour opérer des retraits à vue, au niveau du bureau de poste de Aïn El Turck. Le manque d'organisation dû à l'absence totale d'une queue devant les deux guichets CCP crée une sorte de tohu-bohu indescriptible. Par moment, jusqu'à une quarantaine de clients s'agglutinent sur un espace d'à peine quatre mètres carrés, camouflant les guichets et la voix des agents qui s'égosillent pour se faire entendre. « Dans les autres postes, on fait la chaîne et chacun garde ses pièces en main en attendant son tour », font remarquer quelques clients restés un peu en retrait, l'oreille en éveil. Là, on fait de gros efforts pour parvenir à déposer son chèque et sa carte d'identité sur le comptoir et puis, on prend son mal en patience. « Dans ces conditions, je ne peux pas surveiller mes papiers avec tous les risques que cela représente », s'inquiète un client qui n'ose pas s'accrocher au comptoir. Quelques résidents ont tenu, tout de même, à signaler que pareilles situations n'arrivent qu'en été et aux environs du 18 du mois. Cependant, pénétrer dans ce bureau pose aussi problème. En effet, ce bureau de poste d'une ville balnéaire qui enregistre un afflux considérable en cette période, ne dispose que d'une petite entrée, une porte à un seul battant, devant laquelle a été en plus installé un DAB (distributeur automatique de billets). Les utilisateurs du DAB, de plus en plus nombreux, bloquent cette petite entrée et il faut jouer des coudes pour se frayer un passage à l'entrée, comme à la sortie. Mercredi passé, la panne survenue sur la ligne du réseau informatique du bureau Akid Othmane (ex-Bouisseville) n'a fait qu'aggraver les choses.