L'inauguration récente (février 2007) du bureau de poste de Sidi Amar a été fortement applaudie par les 17 000 habitants de la bourgade, qui pensaient que cette nouvelle réalisation allait leur permettre d'effectuer leurs différentes opérations postales sans être contraints de se rendre en ville, notamment pour les personnes âgées et les retraités. Cependant, le bureau en question n'offre pas les services attendus par les usagers. « C'est juste une boite postale », ironise un citoyen. D'ailleurs, même pour récupérer notre courrier, il faut attendre plus d'un quart d'heure, ajoute-t-il. « Pourquoi n'y a-t-il pas de batteries à boites postales ? », s'étonne un autre. Un seul employé, chargé de gérer ce bureau, n'est certainement pas en mesure de répondre aux besoins croissants de la population, en plus, le bureau de Sidi Amar n'est même pas doté d'une liaison informatique, ce qui pourrait alléger aussi la poste de Ghazaouet (service des chèques postaux) qui connaît une affluence considérable, particulièrement en période de paye. Les jours de paye, les retardataires sont contraints d'attendre leur tour dehors, sous les rayons impitoyables du soleil. Les privilégiés, ceux qui sont véhiculés, préfèrent se rendre à Nedroma pour encaisser leur cheque. Même le distributeur automatique de billets de banques boude parfois les usagers.