Lors d'une rencontre avec la presse, Djihad Mefleh, directeur de la troupe artistique Inana de Damas, a ouvert son cœur. Anciennement danseur du ballet libanais de Caracalla, Djihad s'est lancé dans l'aventure, il y a une dizaine d'années, et a créé sa société artistique, qui porte le nom de la divinité de l'amour et des arts de la mythologie phénicienne et qui est devenu l'un des ballets les plus célèbres dans le monde. Elle fait partie des premières compagnies artistiques privées de la Syrie et participe grandement à l'élargissement du champ des arts, surtout dans le monde arabe. Composée d'au moins cent danseurs dont 10% sont autres que syriens — nous citerons le danseur algérien Youcef Djabil et le compositeur Mohamed Habbèche — la troupe a sillonné les théâtres de beaucoup de contrées, ses représentations sont très attendues et sollicitées partout dans le monde. Les cinq spectacles montés par la troupe Les fils du soleil, Sindbad, Les fils des mers… connaissent un franc succès. Selon Djihad, directeur artistique et chorégraphe d'Inana, la créativité dans le monde artistique est le seul signe de réussite et de compétence. La présence de 30 danseurs en Algérie est un vrai bonheur. Ce nombre réduit est dû à l'espace utilisé comme scéne. Le choix du spectacle donné, ce soir, s'est fait en fonction de l'espace choisi et du contexte, sous l'Arc de Triomphe de Caracalla.