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Djemila-4e édition du festival de la chanson arabe : Caracalla envoûte Cuicul
Publié dans El Watan le 26 - 07 - 2008

Le Festival de la chanson arabe de Djemila, dans sa 4e édition, a commencé, mercredi dernier, sur le site historique, en présence des autorités locales et du wali de Bordj Bou Arréridj, Abderahmane Kadid, invité d'honneur.
La première soirée de la manifestation parrainée par le président de la République a été consacrée à la danse. D'abord, la troupe locale du ballet Ameur des arts populaires, qui a eu le courage et le mérite d'affronter un public relativement nombreux pour la circonstance avec un tour de danse déjà vu. L'art n'est-il pas éternel mouvement de création ? En deuxième partie de soirée, qui a commencé avec plus d'une heure de retard, les artistes du ballet Caracalla ont pris possession de la scène et ont, pendant plus de deux heures, subjugué le public présent, transi par leur spectacle.
Une profusion de belles mélodies, de couleurs chatoyantes, de costumes riches et de corps magnifiques, dans une chorégraphie réglée comme du papier à musique qui a tenu en haleine les spectateurs. L'œuvre cosmopolite du maître chorégraphe libanais, Abdel Halim Carracalla, Les Chevaliers de la lune, mise en scène par Ivan Caracalla, chorégraphiée par Alissar Caracalla, sur une musique de Mohamed Rédha Alighouli et la poésie de Tallal Haider, réunit des artistes de renommée tels que Houda Haddad, Elie Chouiri, Joseph Arar, Simon Abid… Cette pièce raconte, sur fonds de désert d'Arabie et de hennissements de chevaux, l'histoire de deux frères, fils d'un roi, séparés par les circonstances de la vie. Le père malade a fait brûler une bohémienne qu'il accusait d'être à l'origine des problèmes de santé, la fille de la sorcière décide de se venger en kidnappant le fils du roi.
Plus tard, ce dernier (le chevalier inconnu) se dispute le cœur de la princesse Nour avec son frère inconnu, le prince cruel. De tableau en tableau et tout au long de cette aventure, les deux frères découvrent leur lien de parenté et le spectacle s'achève dans un happy end. Ce conte d'inspiration arabe semble être un message à tous les Arabes et aux Libanais en particulier, qui, au-delà de toutes leurs différences, sont frères. Il faut signaler le professionnalisme de cette troupe cosmopolite qui réunit des danseurs de toutes les nationalités et qui existe, mine de rien, depuis 1968 et fête son 40e anniversaire cette année. La renommée mondiale de Caracalla n'est plus à faire, ses spectacles sont, comme disent ses membres : « Une guerre. » Le travail de l'artiste vise à envahir le monde et à essayer d'influencer le cours des événements autant que possible. Une œuvre de l'envergure des Chevaliers de la lune demande au moins trois années de travail et de préparation.
D'ailleurs, ce travail, réalisé pour le Qatar n'a été joué qu'au Centre culturel du Qatar et durant 6 mois au Liban, avant d'être présenté sur la scène de Cuicul l'antique, que la troupe foule pour la deuxième fois, après l'édition 2006, intitulée Djemila Baâlabeck. Le ballet était chez lui et le public, assez hétéroclite, a apprécié le spectacle à sa juste mesure. La seconde soirée, celle de jeudi, a été algérienne. Le groupe El Kahina, cheb Wahid et Houari Dauphin ont assuré le spectacle devant un public très peu nombreux. La prestation des trois artistes, bien qu'empreinte de professionnalisme, n'a pu sortir les spectateurs de leur torpeur. Comme il se doit, la soirée n'a, faut-il le rappeler, commencé que vers 22h30 et le site était quasiment vide. La population locale qui, aux dires de tous les responsables, doit bénéficier en premier de ce festival, a été tenue à l'écart de la manifestation. Le billet d'accès au site, variant entre 500 et 700 DA, n'est pas à la portée de tous, apparemment. Signalons aussi que l'espace réservé à la presse semble avoir été choisi de façon à empêcher la corporation de faire son travail. Un coin isolé dans un angle où il est impossible d'entrevoir la scène et derrière un mur opaque de cameramen, de vigiles et de gendarmes. Les organisateurs doivent rectifier le tir, d'autant que le spectacle ne fait que commencer.


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