L'affaire des 136 logements LSP de l'UV5 (Ali Mendjeli) n'a pas trouvé encore son épilogue. Le bras de fer continue, en effet, de plus belle entre le promoteur et les souscripteurs qui n'ont pas encore été délogés des immeubles qu'ils ont occupés « indûment ? ». Hier, l'affaire a rebondi à nouveau, après que l'entrepreneur n'a trouvé mieux que d'aller obstruer complètement les accès des immeubles, en y déposant des gravats et de la terre au moyen de bulldozers et de camions, selon les déclarations qui nous ont été faites par des souscripteurs, qui ont également décidé d'aller voir sur le champ le procureur de la République. Cette affaire, qui a défrayé la chronique durant le mois dernier, est survenue à la suite du refus catégorique des souscripteurs de payer une rallonge de 30 millions de centimes, exigée par le promoteur qui justifie cette révision par l'augmentation des prix des matériaux de construction. Lassés d'attendre indéfiniment la remise des clefs de leurs logements, les 38 souscripteurs au projet initié par le promoteur immobilier Kechkar, ont investi les logements qui devaient leur être attribués, sans se plier aux exigences de l'entrepreneur. Ils ont été délogés par la force publique, cependant que certains d'entre eux sont restés. L'audience qui s'est déroulée en date du 7 juillet dernier au tribunal d'El Khroub, a renvoyé le traitement de l'affaire à septembre, sachant qu'entre temps le DLEP a tenté de jouer les intermédiaires pour trouver une issue au problème.