Dans un communiqué de presse du Conseil national des enseignants du supérieur (CNES), parvenu hier à la rédaction et signé par Abdelmalek Rahmani, coordinateur national, le conseil tient à apporter certaines précisions. Une commission mixte chargée de confectionner l'avant-projet du statut particulier de l'enseignant-chercheur s'est réunie les 12 et 13 août. Les quatre premiers points du statut particulier ont été finalisés mais il n'a pas été abordé le cinquième point relatif à la grille des salaires. Les présents se sont mis d'accord pour le reporter en attendant l'adoption définitive du projet jusqu'à l'adoption officielle de la grille nationale des salaires du secteur de la Fonction publique. Ainsi, souligne le communiqué, « l'opération de la confection du statut particulier n'est pas terminée ». Le document souligne en outre « qu'aucune rencontre n'a eu lieu entre une délégation du Cnes et le ministre de l'Enseignement supérieur en marge de la réunion citée plus haut », ajoutant que « toutes les indiscrétions colportées sur cette rencontre n'ont aucun fondement ». Concernant les augmentations attendues des salaires des enseignants-chercheurs, le Cnes lève toute ambiguïté : « Il n'y a jusque-là aucune information officielle à ce sujet, nous attendons à l'instar des autres secteurs les détails. Tout ce qui a été publié dans la presse ne constitue que des suppositions ou des surenchères dont on ignore l'origine et les objectifs ». Le Cnes qui est fier de participer efficacement à cette opération en collaboration avec les partenaires sociaux en dépit « des campagnes de désinformation et de certains qui veulent jeter la suspicion sur le déroulement de ce processus ». Il espère que la tutelle et les hautes autorités du pays feront aboutir ce processus pour permettre à l'enseignant-chercheur de se consacrer à sa mission.